samedi 30 octobre 2010

irrépressible, irrésistible...(post matinal, pour une fois)

Il y a des jours ou la colère prend une place toute particulière chez l'être humain, et elle se manifeste de bien des façons. La plupart ont de bien tristes conséquences, en ce qui me concerne j'essaie de la canaliser pour rester productif quoi qu'il arrive....


Vous aurez remarqué en regardant ces traits que je suis un fan de Ankama et plus particulièrement de la série et de l'univers Wakfu(si vous n'avez pas vu vous êtes au courant ^^) . Je trouve que les auteurs font vraiment un beau travail au niveau du dessin et de l'intrigue, en réfléchissant bien, ce dessin animé soulève une toute petite question: "Peut-on aller jusqu'à l'extrême limite en sachant que personne ne saura ce qu'il s'est passé ?"

et parce que je vous aime bien, je vous présente une personne qui s'est incrustée dans ma vie et que j'ai décidé de ne pas laisser repartir. Lui aussi a ses rêves, je me doute qu'ils doivent être autrement différents de ceux du commun des mortels
Vous avez déjà eu un chat? Vous avez déjà vu un chat jouer? Moi j'en ai un, je l'aime beaucoup et je passe beaucoup de temps à l'observer. Je me demande d'ou vient toute la mystification autour de cet animal; c'est vrai quil est synonyme de mystère et d'indépendance. Pour moi, les chats ont un pied dans une ou plusieurs autres réalités, ce ne sont que des voyageurs plus ou moins présents dans ces réalités qui dépassent notre champ de perception. Ils sont en mesure de voir des choses dépassant notre entendement. Je vois souvent le mien jouer, il est mignon. Mais la seule chose qui me dérange est le fait qu'il ne joue pas avec avec quelque chose que je puisse voir. C'est intriguant et tellement drôle. Ce qui est moins drôle, c'est la façon qu'il a de regarder l'extérieur. Je lui ai pourtant bien fait comprendre qu'il était libre de partir quand il voulait. Mais il revient toujours. Ce qui est moins drôle aussi, c'est cet air triste qu'il prend quand je le regarde dans les yeux. Je ne sais pas si les chats ont la  possibilité de voir au delà de l'enveloppe charnelle mais son comportement me prouve qu'ils ont bien cette capacité.

Bonne soirée

lundi 25 octobre 2010

reflexion

Il y a des matins ou soirs ou on réfléchit à s'en faire brûler les neurones. Allez savoir pourquoi, le but de notre réflexion nous échappe. La plupart du temps, les réponses que l'on trouve ne sont pas celles que l'on souhaite. Pourtant elles sont le fruit de notre propre recherche, pour parfois être en paix avec soi même...
Toujours est-il que le résultat est là, parfois ce sac de noeuds mental mène certains à des extrémités qu'on n'oserait pas imaginer.
Seuls ceux qui ont le courage de mettre les mains dedans mourront en paix.
Moi je continue de conter des histoires que j'aimerai vivre ailleurs que dans ma tête...



Bonne soirée

vendredi 22 octobre 2010

Je sais que ce n'est pas bien de vous habituer à un rythme aussi élevé de publications... Mais j'ai le temps, alors j'en profite.
Un des avantages de ma situation, c'est que je peux m'exprimer d'au moins deux façons différentes, au cas ou l'une d'entre elle ne marcherait pas, aujourd'hui j'ai choisi l'image, au sortir d'un rêve plutôt triste, je vous raconterais bien l'histoire mais vous savez, ça se floute avec le temps, on perds des détails et puis il faut inventer des histoires fort jolies afin de vous sortir d'une certaine monotonie...
Enfin bon, il parait que les rêves ont un sens, que l'on m'explique alors, je me sens un peu perdu sur la voie d'un rêve ou le bout semble être inaccessible, j'aurai bien besoin d'un peu d'aide. 
Je vous laisse le choix de voir et de comprendre ce que vous voulez.
Bon réveil.


mardi 19 octobre 2010

le concept du rêve éveillé

Il y a des jours comme ça ou l'imaginaire prend le pas sur le réel, la plupart du temps c'est discret, des choses que l'on remarque à peine, ou plutôt que notre époque ne nous permet pas de remarquer... Toujours est-il que parfois, des gens ouvrent parfois les yeux et ce sont eux qui nous content ces si belles histoires.
Je ne prétends pas en faire partie, je vous raconte juste ce que j'ai vu ce jour là, je l'agrémente d'un dessin qui est bien en dessous des impressions de ce que j'ai ressenti, mais visuellement c'est ce qui y ressemble le plus.

Je rentrais chez moi d'une soirée relativement arrosée, il faisait chaud, l'alcool qu'il me restait dans le sang n'arrangeait pas les choses. Toujours est-il que je ne suis pas sur de ce que j'ai vu cette après midi là. Comme à mon habitude, j'avais les yeux levés vers le ciel, de toute façon là ou je vis, il n'y a rien de beau sous la ligne d'horizon. Je ne suis pas loin de chez moi maintenant, je suis dans mes pensées et lève instinctivement les yeux au ciel, je ne fais pas tout de suite attention, mais dans le ciel azur, entouré de nuages blancs comme neige, une masse sombre. J'avais la musique à fond. Intrigué, je relève les yeux et là je remarque un immense dragon noir, il avait l'air blessé mais il n'y avait pas de sang, j'avais peur qu'il s'écrase au sol. Malgré cela il imposait à moi sa majesté sombre, il dégageait une puissance énorme. J'étais impressionné par l'aura qu'il dégageait. Je suis resté longtemps à observer son vol, lent et magnifique. Comment le décrire, il avait un corps massif, uniquement des ailes comme membres, je pense qu'il doit faire du monde éthéré, là ou il n'y a pas de sol. Il avait une machoire large, ce devait sans doute être un prédateur. Je n'ai pas vu ses yeux, mais sa présence au dessus de moi me fait encore frissoner, même maintenant encore à l'écriture de ses lignes, je repense à cet instant solitaire sur une route perdue, noyée par l'aura de puissance d'un être que je crois avoir vu, car il est rare de voir des dragons et encore plus en plein jour. Je suis resté à le regarder, m'ignorant dans toute sa puissance et disparaissant progressivement dans l'immensité azurée. Je ne sais pas si j'ai rêvé, mais je suis sur que ces entités d'un autre âge existent. Je suis sur qu'il existe encore un peu de magie, je préfère y croire quand je vois le monde qui m'entoure.

lundi 18 octobre 2010

doux désir, violente tendresse

Aujourd'hui le rêve ne sera pas textuel, ne me demandez pas pourquoi vous n'aurez pas votre pavé de texte racontant mes pérégrinations oniriques dans des mondes que je me forge de toutes pièces pour fuir cette réalité un poil trop dure à mon gout. N'allez pas chercher chez moi des idées étranges en voyant cette image.
C'est un croquis sur lequel je n'ai passé du temps que pour les cheveux et malgré ça il reste un ignoble défaut ... Qu'en pensez vous ?





Je vous offrirai du texte la prochaine fois. A bientôt mes chers rêveurs.

samedi 16 octobre 2010

Sadness is here for feel and understand what is happiness

Uh ooh !! Bonsoir à toi mon cher alors voici une petite compo faite sous le coup d'une inspiration soudaine en écoutant ça.
Personnellement, je trouve ça beau et j'ai bien l'intention, quand j'en aurai le temps de réaliser une animation(je prépare le storyboard dans mon temps "libre"). Histoire à suivre...

Pour toi public, voici ce "texte".


J'observe, je suis dans une grise pénombre, il pleut une pluie blanche, les gouttes ne tombent pas au sol. Au loin, je vois une ombre marcher sur un sol invisible. J'entends au lointain une musique qui m'est familière...
L'ombre continue de s'approcher, je n'ai pas peur. Cette silhouette est celle d'un un homme, noir comme la suie, chauve. Il est torse nu, son pantalon est moins sombre, mais noir tout de même. Il semble fait de ténèbres. Il est grand et musclé. Son visage est assez carré, il dégage un certain charisme, mais il a l'air triste et son regard est fixé vers le bas. Je remarque le contraste que font ces yeux avec le reste du lieu et de son corps, ils sont rouge sang, il n'y a pas de d'iris ni de pupille.J'arrive à "croiser" son regard, j'ai l'impression qu'il sait que je l'observe et pourtant son regard me transperce et un frisson me surprend. Je remarque aussi que la pluie sur et autour de lui le frappe avec une certaine violence.
La musique commence.
Les traits de son visage s'adoucissent, il commence à bouger, ses mouvements sont amples et calmes, ils dessinent des spirales et des courbes. Son corps sous la pluie fait montre d'une grâce et d'une aisance que je n'ai jamais vue, je vois sa peau frémir sous les impacts de la pluie tombant à sa verticale, je suppose qu'il souffre, il a les yeux fermés. J'ai l'impression qu'il essaie de me faire comprendre quelque chose... La pluie semble s'intensifier doucement. Il lutte mais continue malgré tout, avec une élégance qui me fait sourire, il a toujours les yeux fermés mais lui aussi sourit. Je tente de définir les mouvements qu'il effectue, c'est un croisement entre le taï-chi, le modern-jazz et le hip hop. La pluie s'intensifie encore, au point qu'on ne distingue plus le fond noir, il s'arrête, il me fixe de ses yeux rouges qui ne semblent plus humains, le rouge de ses yeux coulent. Il pleure de douleur mais je sens qu'il veut continuer, je ressens sa douleur. Elle m'estomaque.
La pluie est violente, je souffre pour lui, je dois lui montrer que je le regarde toujours, je vois qu'il y a des "trous" sur sa peau, au travers desquels j'aurais espéré voir de la chair... Mais je ne vois que la pluie, de plus en plus violente. Il est à genou, tête baissée et le regars visant un sol qui n'existe pas. Il se relève, il reprend son mouvement, plus énergique et plus vif malgré la douleur, comme si il tentait d'éloigner la pluie. Son corps se désagrège au fil des mouvements, sous les impacts de la pluie, il a les yeux fermés de nouveau, je sens qu'il sait qu'il ne les rouvrira plus. Il est là ce n'est plus la même énergie qui l'anime, il semble enragé malgré toute la douceur, la précision et la souplesse de ses gestes, c'est vraiment intense. Avec ce qui lui reste de "peau", il arrive à éloigner la pluie un instant.
La musique s'arrête.
Cet instant furtif me sembla durer une éternité. Je tente de contenir des larmes bien réelles, l'homme ouvre les yeux malgré ce que j'ai dit plus tôt. Son regard plonge dans le mien. Je peux pas résister. Alors ca y est, je sais ce qu'il va se passer ensuite. Une larme roule sur ma joue, je tourne instinctivement mon visage vers l'exterieur, pour ne pas qu'on puisse la voir...
La musique reprend et la pluie aussi, s'écrasant comme une masse sur le peu de matière restant, ça va vite trop vite, je ne veux pas de cette suite, ma vue se brouille par les larmes, je ne veux pas que cette danse s'arrete, je ne veux plus "qu'il souffre". Il ne reste maintenant que son visage, il ne bouge plus, la pluie se calme... Il continue de disparaitre! Pourquoi?! Il me fixe intensément, avec tendresse, je sais pourquoi il a fait ça. Une larme coule, le rouge contraste, elle ne disparait pas. Ô que j'aimerais pouvoir l'attraper! Mais je relève les yeux pour voir disparaitre mon "ami" son sourire calme et apaisé, il 
voulait que ce soit les dernières choses que je retienne de lui... Il a disparu, il ne reste que moi et cette "pluie", qui ne fait pas de bruit et qui tombe indéfiniment...
IL n'est plus là
IL n'est plus
IL ne sera plus
Pourquoi me sens-je si seul sous cette pluie que je ne sens pas 

vendredi 15 octobre 2010

Bonsoir

Alors il ne s'est rien passé hier parcec que contrairement à ce que vous pouvez penser, j'ai une vie, moi ce qui explique pourquoi je poste toujours après minuit.
Il parait que je dessine alors voici un petit croquis dont je suis particulièrement fier et dont ma source d'inspiration était le cultissime Monster Hunter Freedom 1 (MHF pour les intimes). Je vous laisse admirer cet essai qui date tout de même d'il y a deux ans. Un jour, je le passerai en colorisation numérique.


Et voici la petite histoire avant d'aller dormir


Aujourd'hui, je me réveille allongé face au ciel. Mon immobilité face à cette vision ne me déplait pas, je sens du sable mais je ne peux pas tourner la tête, je suppose que je suis sur une plage au vu de la légère brise qui caresse mon visage.
Les nuages voyagent dans l'Azur du ciel très vite, comme si ils fuyaient. Je repense au combat et à l'état physique dans lequel il m'a mis, je présume que mon immobilité actuelle vient de là. Le silence aussi, il est pesant mais vient de moi, donc j'en profite un peu pour "glander" mentalement, imaginer que ces nuages sont des troupeaux d'animaux s'en allant vers d'autres lieux plus gais (comme je le fais en ce moment).
Soudainement, les nuages s'arrêtent net, j'ai l'impression qu'ils se recomposent, ils prennent une forme humaine ailée. Un souvenir me saute aux yeux. Un homme s'élevant vers les nuages, des ailes dans le dos... Je m'imagine que c'est un message qui m'est destiné, j'imagine un tas de trucs dans le silence qui me tient compagnie (je repense à mon "ancien" monde et aux gens qui l'habitaient et à ceux qui viendront après) mes pensées vont désormais vers cette personne. Le vent se réchauffe, je remarque que le ciel s'assombrit, le changement est quasi imperceptible. La forme que j'ai vu a disparu, ce devait être mon imagination...mais pour l'instant elle se focalise sur cette personne de "là-ou-j'étais-avant", j'aurais aimé être avec elle dans ce monde et qu'on partage toutes ces expériences ensemble. Toujours les yeux rivés vers le ciel, je constate en fait que c'est un mélange de couleurs qui s'opère. Il est maintenant d'un bleu magnifique avec une teinte violette qui le réhausse.
J'ai chaud et je ne peux pas (encore) bouger, je pense à cette personne, je n'entends toujours rien, mes pensées sont arrivées à leur but... Je l'imagine, j'imagine son sourire, sa douceur, ses formes, sa tendresse. Je l'entends sourire, le ciel prend une teinte violacée, ça m'apaise. Le vent se calme mais je ressens une chaleur intense maintenant, j'aimerais qu'elle le ressente, je me rappelle qu'on était très proches, et je regrette d'être seul... Le ciel est mauve et le vent se relève doucement, comme une caresse. Son contact me manque et j'imagine que le vent est sa main qui caresse mon visage, une légère tristesse me gagne, à moins que ce soit du manque. Toujours est il que je suis seul et que je ne peux pas bouger, je suppose qu'elle le pourrait et qu'elle me porterait dans un endroit plus "sûr" malgré le fait que je sois à l'aise ici et que je resterais bien ici encore un peu. le ciel perd un peu de son bleu pour gagner en rouge, les nuages disparaissent. Je me fait une image mentale de son visage j'imagine ses expressions selon mes souvenirs, elle me plaisait vraiment beaucoup, elle me plait toujours, elle me plaira sans doute toujours, tout chez elle me plait sauf cette "ombre" qui plane autour d'elle, même si la lumière qu'elle dégage atténue grandement cette partie là. Je me rappelle que cette ombre ne vient pas d'elle, elle ne fait que l'entourer comme un brouillard. Le ciel est maintenant rouge bordeaux
Je me rappelle l'avoir approché, j'ai eu peur de cette ombre mais je me suis habitué, j'aimerais lui tendre la main et la sortir de ce brouillard, que son esprit puisse admirer le soleil, même si ce n'est que pour une seconde... Je ne pense pas avoir les moyens de l'en sortir mais on dit qu'oser c'est avoir alors peut être que...
On dit que le bonheur est conditionné par la violence et la durée de nos douleurs passées. Ainsi on peut passer à côté d'une vie en étant dans l'illusion du bonheur.
Je sais que j'éprouvais de forts sentiments pour elle, ils ont vite grandi. Peut être trop vite d'ailleurs mais je ne le regrette pas, c'est maintenant trop tard, je sais qu'il c'est passé des choses dans cet "autre monde" je sais que je lui ai fait mal. Le ciel semble furtivement passer au noir puis redevient rouge sombre.
Mais maintenant, ce que je ressens est fort, il s'est passé beaucoup de choses, il s'est dit beaucoup de choses, j'aimerais que cela se continue à Symphoni mais elle aura beau se faire aussi petite qu'une souris, elle ne pourra jamais "être" avec moi. le ciel est maintenant magenta. J'ai vraiment chaud. Je l'aime. J'ai l'impression que toute la solitude terrestre m'accable, et pourtant cette sérénité retient mes larmes, je suis bien dans mon immobilité et ce silence me fait le plus grand bien. Je me sens capable de choses dont je n'aurais même pas rêvé auparavant et pourtant je suis immobile. J'ai l'impression d'être dans ses bras, sans doute le seul autre endroit ou les ténèbres de la réalité ne viendront sans doute jamais me chercher, j'y suis déjà allé quelques fois, j'y serais bien resté mais bon... Je ferme les yeux, je quitte ce ciel rouge passion sur une dôle d'impression, je n'ai pu que "regarder" les cieux, infini et sérénité sont les mots qui me viennent à l'esprit quand je lève les yeux au ciel. Alors tout ce temps allongé impotent relève de l'éternité.

Je vous laisserai le loisir de trouver ça cucul la Praline, bonne lecture et à bientôt.

mercredi 13 octobre 2010

Mais en vrai dans la vraie vie...

Suite à ces quelques mots vous aurez droit à votre rêverie journalière, même si celle ci arrive un peu tôt...
Je suis jeune, il y a un tas de questions auxquelles je n'ai pas de réponses, en voici une: est ce que l'on peut se considérer artiste à partir du moment ou le Mon souhaite investir dans vos oeuvres ? Toujours est-il qu'il y a peu, deux personnes ont acheté certaines de mes oeuvres que je vous montrerai ci-dessous, à vous de juger.

 Alors pour bien comprendre ce "tableau" il faut savoir que je tire mes influences de TOUT ce qui peux ressembler de loin ou de près à un dessin. J'estime que l'art n'est pas visible que dans les musées parce qu'à chaque coin de rue ou au détour d'un virage, on peut tomber sur des lettres ou autres dessins qui nous permettent, le temps d'un clin d'oeil et/ou d'un pas changer de la grise monotonie que représente à mon sens la ville... Je voulais représenter que l'art n'est pas propre et avant de l'être il doit passer par ce stade, cette apparente non finition qui pour certains pourrait devenir un style graphique. Pour ce qui est du personnage, c'est une de mes possibles représentations en tant que Junkey.



Pour celui ci c'est très simple, parfois mais souvent tout de même, mes inspirations viennent de mes sentiments, ce qui peut être assez frustrant parce que je n'arrive pas encore à retransmettre parfaitement mes états d'âme sur une feuille ou autre support. Toujours est il que ce mélange de tristesse et de colère dont les raisons sont si obscures que je les ai oubliées a plu.


Voilà pour ces dessins. En ce moment, pour une amie, je prépare un triptyque sur la Femme, c'est assez difficile pour moi car je n'ai que peu d'expérience en matière de Femme... Ca prend du temps, mais un "artiste" sans ambition est un homme mort alors bon, j'y arriverai et j'espère que ça lui plaira, je posterai sans doute des croquis de cette commande si le client veut bien.

Je suppose que je vous l'attendiez avec impatience alors voici ma rêverie du soir, sans doute qu'elle sera le fil rouge de ce blog. J'aimerai illustrer cette histoire parce que cet univers fait vraiment partie de moi... Bonne lecture, bienvenue en moi et bon voyage ^^


Aujourd'hui je me réveille au même endroit, au niveau de "l'ange", sa vision m'inquiète un peu, je ressens une tristesse indéfinissable quand j'essaie de fixer son regard. Je ne m'attarde pas, j'hésite cependant à explorer l'extérieur luxuriant (la mélodie extérieure me fait un peu peur pourtant, comme si le monde était agité...) et l'intérieur un peu plus calme, je suis oppressé, je sens une douleur que je n'explique pas, elle ne vient pas de moi, j'ai peur que ma présence soit indésirable, mais je me dis que ce monde a les moyens de m'éliminer. Je décide alors de rester à l'intérieur la tour et de chercher un moyen d'accéder aux autres étages. Je tourne autour des statues représentant ce qui semble être la faune et la flore de Symphoni, je remarque un serpent immense doté de 2 rangées d'immenses membranes sur son ventre, j'ai cru aussi comprendre que les statues étaient des mises en situation, l'animal ne touche pas le sol... j'espère qu'il n'y a pas d'animaux plus grands, je m'attarde un peu sur la précision de la sculpture, j'ai parfois l'impression,  dans ses mouvements de lévitation que la chose est vraiment vivante et qu'à tout moment pourrait m'enserrer dans ses anneaux... je pense plutôt qu'il m'écraserais, j'estime sa taille à une trentaine de mètres et son diamètre à 3 mètres. Je suis maintenant à l'autre bout de cette salle pharaonique, je remarque une immense membraneau dessus de laquelle lévite une plateforme stylisée, instinctivement, je monte dessus. Un léger bourdonnement se fait entendre, la plateforme monte, pourtant je n'entend rien, je me dis que sur Terre un tel dispositif tuerai à cause de la pression accoustique. Perdu dans mes pensées je ne me rends pas compte que "l'ascenceur" s'est arrêté au centre d'une baie vitrée panoramique.
Ce que je vois me coupe le souffle! Je suis extasié devant la beauté des couleurs qui pourtant n'ont rien de différent avec celles "d'ou-je-viens". Je vois des architectures impossibles, des arbres enlaçant des immeubles, des immeubles de tailles surhumaines enlaçant des arbres avec une volupté, une sensualité qu'aucun architecte censé n'oserait imaginer. Ces formes! Ces courbes! Parfois cassées par un angle bien placé qui élève chacune de ces structures au rang d'oeuvre d'art. Ces tours pourtant immenses mais ou on ne ressens aucune verticalité. Je me remets en tête (tant bien que mal) que je suis dans une ville , certainement construite par Ceux du Premier Mouvement. 
Je lève la tête pour m'adonner finalement à mon passe temps favori, donner des formes aux nuages, après quelques errances et avoir remarqué quelques roses aux épines en forme de bouches et autres méduses, je vois quelque chose qui m'inquiète, je recule d'un pas, je le fixe à nouveau, Ce nuage noir, fier dans l'immensité bleue, il grandit et tous les autres nuages qu'il touchent virent au noir encre et grandissent à leur tour. Telle une maladie, ils envahissent le bleu azur du ciel pour ne laisser place qu'aux ténèbres, j'ai l'impression d'assister à l'apocalypse. Soudain, un flash rouge m'aveugle, j'ai l'impression d'avoir du sang dans les yeux et me rends compte que ce n'est pas qu'une impression mais je n'ai pas le temps de me remettre de ce choc, un cri assourdissant fait passer mes mains de mes yeux à mes oreilles, j'ai l'impression d'entendre toute la douleur du monde, c'est insoutenable les vibrations me font mal, j'ai l'impression que je vais exploser. Je ne tiendrais pas un second coup de ce qui semble être la foudre de Symphoni, mes tympans sifflent, j'ai l'impression qu'un taureau m'est passé au travers en réarrangant mes oragnes au passage, je nettoie mes yeux. Ce que je vois alors défie mon imagination, l'éclair est là ! Permanent! sifflant comme un serpent. Sifflement auquel la terre répond par un cri féminin assourdissant. Je vais devenir sourd! Mes tympans vont éclater! Mais je n'arrive pas à quitter des yeux ce spectacle de la foudre frappant et restant là immobile, comme si elle attendait quelque réaction d'un sol que je pensais inerte. Ce que je vois et entend alors me fais penser que je devrais vraiment m'ouvrir à toutes les impossibilités probables en cet univers. Le cri se transforme en puissante mélodie, comme une armée de barytons. Un chant grave, lent et d'une puissance indescriptible résonne dans toute la nature même la tour ou je suis qui ne bronchait pas jusque là se met à vibrer au son de cette mélodie, je remarque que les memebranes vibrent autour de moi comme une réponse à un appel guerrier. La mélodie s'amplifie encore et encore, mon corps est broyé sous la puissance de ce chant, j'ai l'impression d'être mort et pourtant quelque chose (ou quelqu'un) me maintient debout pour que je puisse continuer à sentir et observer la toute puissance, ou alors me montrer mon impuissance et ma faiblesse quant aux énergies en présence... Malgré tout ce que je vois me fait halluciner. Je vois au lointain, une membrane immense, je repense au serpent que j'ai vu et constate avec une horreur teintée d'admiration que cette statue n'était qu'une réplique de plus petite échelle. J'essaie alors tant bien que mal de trouver ce que le serpent "attaque" at au même moment, le chant s'arrêta. une vibration me fit comprendre que l'éclair retoucha le sol. Ce qui se passa ensuite ... Un bruit de basse me projeta contre la vitre opposée sans que je n'aie eu à toucher le sol j'estime mon "vol" au diamètre de la tour, ce fut long. Je n'entend plus rien, j'ai vraiment mal, je lutte pour ne pas tomber dans les vapes, je sais que je ne tiendrais pas longtemps à ce rythme, il ne me reste que la vue comme sens viable, les autres étant étourdis par la douleur. Mais ce que je vois, ou ce que je crois voir. Un immense éclair vert partant du sol et zigzaguant dans les cieux je vois les vitres trembler et exploser ma vue se brouille, je suis triste que ces titans doivent se battre, sans doute pour un territoire. Il n'y a plus d'éclairs, le silence semble être revenu, mais le ciel est toujours noir et pourtant j'y voit clairement, je vois des gouttes rouges qui s'abbatent mollement et grassement sur les vitres, cette sensation d'opression me revient, j'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose de vraiment grave à ce titan des cieux malgré tout. Je perds conscience.

Si vous avez des questions quant au début de ce rêve la réponse est simple, il y a un début à tout, et là vous prenez une série de rêves en cours soyez patients vous aurez l'épisode zéro plus tard...

Bon réveil


mardi 12 octobre 2010

Bonne nuit à toi

Bonsoir à toi, si tu passes par hasard par chez moi, ne sois pas impressionné, ne lance pas tes doigts agiles sur ces deux touches qui fermeront cette page que tu auras sans doute trouvé sans intérêt. Je ne t'en voudrais pas, je ne suis qu'un rêveur...
Désolé de ne pas m'être présenté poliment, je suis Junkey, comme j'aime à le dire, c'est un peu court, mais que dire d'autre, la nature humaine étant si changeante... Je n'ai pas la prétention de vous emmener dans des univers ou tout prend soudain une dimension merveilleuse, je vais juste raconter, dessiner, exposer mes pensées et mes songes, qu'ils soient beaux ou non. J'aimerais vous dire que j'ai quelque chose à raconter, mais raconter des rêves... c'est un peu comme définir l'indéfinissable, donc je broderais du fil d'or qui me maintient en vie des histoires inspirées de souvenirs, de gens, de lieux et de rêves qui eux sont bien réels.
On pourrait me penser artiste, je vous laisse maître de cette décision quant à cette idée. Ne vous y trompez pas, je n'aime pas le monde dans lequel je vis, alors je m'échappe sans doute un peu trop souvent de cette réalité, bercé par la Musique, mais n'allez pas croire que je veux en finir, je suis juste arrivé au constat que ma Vie ne vaut la peine d'être vécue que dans mes rêves ou contrairement à ce que vous pourrez penser, je ne suis pas forcément le maître.
Trêve d'élucubrations, écoutez de la musique, lisez moi, je n'ai plus rien à vous cacher. Si vous ne supportez pas, prenez votre morceau préféré, sortez par une nuit sans nuages, levez les yeux au ciel, tendez un doigt au ciel, l'étoile que vous pointerez brillera à jamais pour vous, trop heureuse que vous l'ayez enfin choisie, elle vous apportera lumière et chaleur, parce que vous l'avez choisie. Cependant, choisissez bien votre voûte céleste, il se pourrait que ce soit vous qui fassiez naître les étoiles avec lesquelles vous vous lierez, alors ne les faites pas disparaître parce qu'il n'y a vraiment rien de bon dans les ténèbres de la solitude.

Ceci clôt une présentation sans queue ni tête, celle d'un rêveur étourdi ayant tant de mondes à faire vivre, trop d'histoires à raconter, trop de dessins à exposer, un rêve sans doute sans fin dans lequel vous avez tous une place.
Bon rêve.