vendredi 19 novembre 2010

rouge, velours, étoiles, morsure

Un soir ou la lune brillait, j'ai rencontré au détour de mon Aventure, une jeune demoiselle au regard hypnotique. Elle était très belle et bien habillée. Elle m'a invité à rentrer dans une pièce spacieuse et ou la couleur rouge dominait. Dans cette pièce, il y avait u lit, ce qui me laisse supposer que ce devait être sa chambre. Il y avait aussi un piano couvert de velours couleur bordeaux et orné de bordures en or, il semblait émettre une mélodie mais il n'y avait personne devant.
Elle et moi avons commencé à parler, tout de suite j'ai senti qu'il y avait quelque chose de spécial quand j'ai entendu le son de sa voix. Nous avons parlé de tout et de rien, de choses de la vie avec plus ou moins d'intérêt, au bout d'un moment, il m'a semblé que sa voix s'alliait avec celle du piano comme si elle chantait. J'ai été brusquement sorti de mon errance par une violente montée de chaleur. Elle me fixait et avait sans doute compris que je ne l'écoutait qu'à moitié ( à moins que ce ne soit le fait qu'elle ait posé sa main sur la mienne ), l'éclairage s'est assombri à ce moment là.
Je n'ai pas osé soutenir son regard car malgré tout elle m'intimidait. La conversation reprit et au fil du "temps", nous parlions de choses de plus en plus personnelles. de légers mouvements de sa part me firent comprendre qu'elle se rapprochait doucement de moi. Je n'osait toujours pas la regarder. Puis je me rends compte par un frisson étrange qu'elle a la main posée sur ma nuque, je ne peux plus éviter son regard désormais. Je plonge. Elle semble avoir les yeux bleux mais je n'y vois pas grand chose sauf ces lueurs. On dirait que ses yeux sont des voutes célestes dont les étoiles brilleraient d'un rouge ardent, je me rends à présent compte de la teneur de son regard, intimidant. C'est un mélange de mépris et d'autre chose... Ma respiration s'accélère, elle se rapproche de moi. Je suis pris d'un doute sur ces intentions, mais instinctivement je la prends dans mes bras.
Une drôle de sensation s'empare de mon coup, il est chaud mais ce n'est pas comme si on soufflait dessus. Une sensation de morsure, un liquide coulant. C'est douloureusement agréable. Je commence à "voir rouge" moi aussi et celà me fait sourire. Ce court instant semble durer longtemps, et je devrai peut être songer à m'inquiéter pour pour tout ce liquide sortant de mon artère et pourtant je suis là à bêtement sourire et je me laisse tomber. elle quitte enfin mon cou et je plonge à nouveau son regard dans le mien, j'essaie de deviner ses intentions futures, de voir par delà les gestes et de deviner un futur encore plus rouge. Mais je surpris par un baiser qui a un gout de sang... Cette histoire continue, je vous laisse imaginer la suite qui vous plaira. Sachez que pour moi ce rêve se finit bien, pour une fois. Je fut s'autant plus triste qu'il ne fut pas "completé" lors de mon réveil.

lundi 15 novembre 2010

découverte, rencontre, aventure, une vie ..

N'est ce pas une bonne heure pour rêver ?
 Il y avait longtemps que je n'étais pas allé par la bas...


Je me réveille à nouveau dans la tour, au niveau de la salle des sculptures. Je repense encore au combat, je m'empresse de sortir pour constater les dégâts et il n'y a rien!! tout est normal comme si ce déchainement d'énergies n'avait jamais eu lieu... Pourtant j'ai cru mourir, et j'étais loin du combat. Aurais-je rêvé?
Dans ma réflexion, je ne me rends pas compte que je descends les escaliers de la tour, toujours dans mes pensées, je me retourne, je n'avais pas remarqué à quel point la tour qui m'a servi de refuge était si grande, elle semble tutoyer les nuages dans un enchevêtrement de bitume et d'écorce symétrique gracieux et élégant, je trouve ça magnifique. J'ai envie de grimper dessus, sans doute un instinct enfantin... Je me retourne car j'ai entendu un bruit suspect, plutôt un bruit proche surpassant la mélodie ambiante, mais toujours dans l'harmonie. Je ne vois rien, je continue à divaguer sur ce qui semble être un boulevard. Je suis en plein milieu quand je réentend le même son. je me dit que je suis suivi par quelqu'un ou quelque chose (plutôt quelque chose car j'estime être dans une grande ville et à part des bruits animaux lointains je n'ai aucune idée de ce qui peuple ce monde).
Je suis en plein milieu de ce boulevard, j'entends ce bruit répétitif. Pas désagréable, mais à chaque fois dans mon dos, j'ai l'impression que ça joue avec moi... Je ferme les yeux m'arrête de tourner comme une toupie. Le son continue à tournoyer autour de moi, ça ressemble à des bonds. Et puis ils baissent en volume et se multiplient, toujours en tournant autour moi. Je me demande si cette chose n'est pas dangereuse pour moi, ce serait bête de se faire dévorer parce qu'on aimait bien le son que "ça" émettait quand "ça" se déplacait... Un sourire niais me prend à la pensée de cette fin probable et je me dis que si "ça" voulait me dévorer "ça" l'aurait sans doute déjà fait depuis longtemps. Je remarque que le son c'est arrêté et un léger souffle humide caresse mon visage. J'ouvre doucement un oeil, puis l'autre. La lumière m'aveugle un peu parce que j'avais gardé les yeux longtemps fermés. Ma vue se rétablit et là je suis "un peu" surpris, je suis devant un félin qui me regarde droit dans les yeux avec un air "amusé". Je recule d'un pas un peu surpris par cette vision, et puis je me ressaisis, je suis en face d'un très gros "chat" qui fait ma taille garrot, il a une magnifique livrée noire avec des reflets bleus et rouges et il me fixe avec deux pupilles argentés avec de légers reflets irisés. Je suis impressionné par sa musculature, je me dis qu'en un coup de pate il se débarasserait de moi.
Il est là me fixant droit dans les yeux. On dirait qu'il attend quelque chose de moi. Je peux pas empêcher mon coeur de battre la chamade, Je suis face à un monstre. Je tends la main, doucement je l'approche de son museau. Il se laisse faire et au moment du contact, il émet un leger grognement, ce qui me fait penser que cette bête est sauvage. D'instinct, je passe ma main  sur son corps musculeux, la  créature est solide sur ses appuis, elle a l'air du prédateur parfait. Arrivé à son garrot, elle commence à se coucher. Un signe de respect? Une invitation au jeu? En tous cas, elle se laisse approcher, caresser, et apparement la créature souhaite que je monte sur son dos, du moins c'est ce que je crois comprendre... Doucement, je m'accroupis pour ne pas l'effrayer, elle frémit. Ma main n'a pas pas quitté son doux pelage. J'ai un peu moins peur, je n'ai pas envie que la créature le ressente, alors je m'assied à côté du félin... Il se retourne et me regarde d'un air intrigué, comme si il s'attendait à une autre réaction de ma part. L'animal se lève, passe derrière moi et glisse sa tête sous mon bras. Son flanc sur lequel je m'adosse est chaud et frémit doucement. Le félin grogne doucement. Je passe ma main sur sa tête, je regarde  sa tête, elle semble sourire. Je m'assoupis doucement. Je ne sais pas combien de temps j'ai "comaté" mais la bête se relève brusquement, elle semble inquiète. Elle émet un bourdonnement grave assez impressionnant parce qu'elle n'ouvre pas la gueule. Je tente de passer ma main sur elle pour la rassurer, elle grogne très fort. Je remarque alors une dentition pour le moins impressionnante et au vu de sa musculature, je pense alors aux dégâts qu'elle pourrait causer si elle devait se défendre... C'est alors que je remarque que son épaule droite est totalement balafrée, une cicatrice rouge qui zèbre sa magnifique livrée, je me demande alors ce qui a bien pu faire ça, mais pas le temps de réfléchir. Un simple passage dans ses cercles argenté et je me plie à sa volonté. Elle se couche, nerveuse, je "l'enfourche" vite, et soudain ça se passe très vite , j'entends des rugissements au loin. Je comprends alors un danger que je ne soupconnais pas. Mais soudain, j'ai l'impression de décoller dans un rythme régulier j'entends un "beat" métronomique, malgré ce rythme, on accélère encore. J'ai maintenant l'impression de voler sur un rythme hip hop. Le vent dans mes oreilles siffle, lié aux pulsations des foulées de l'animal, cela crée une mélodie originale et qui me plait. Je me sens apaisé malgré la tension environnante.
On est maintenant dans la zone ou je suis arrivé la première fois, la végétation se fait donc moins dense mais je ne vois toujours pas les poursuivants cependant j'entends toujours leurs rugissements. Je vois des nuées de poussière se soulever, je pense alors que les poursuivants sont invisibles. Je m'allonge sur la bête et la serre contre moi, elle est douce malgré la vitesse, je sens alors une ligne de membranes sur ses côtes. Elle émet un grognement et je sens les membranes vibrer, alors je déduis que ces membranes servent à communiquer. Toujours est il qu'elle ne trouve pas ça très agréable je glisse alors mes mains plus bas sur ces côtes et relève la tête. On a alors glissé de la zone "clairière", on est maintenant dans un désert rocailleux. J'imagine au décor que la chaleur doit être intense. Je m'imagine alors sur une moto très puissante et rapide. Je regarde alors le sol à mes côtés qui défile à une vitesse halluciante. Je ne crois pas avoir été aussi vite de ma vie. Le "beat" est toujours aussi régulier malgré la vitesse, seul le sifflement de l'air s'intensifie du fait de la vitesse. Je me demande alors d'ou ce son peut bien venir. Il ne nous a pas quitté depuis le début de la poursuite. J'esquisse un mouvement de tête pour regarder les pattes de ma monture. Je remarque alors un peu stupéfait qu'elle ne touchent pas le sol. Elle se déplace sur le son! Je suis admiratif!! On est rapides, l'adrénaline remplace ce qui coule dans mes veines! Je suis excité! C'est le frisson de la vitesse! C'est extatique! J'entre dans un état second, j'ai l'impression de fusionner avec la créature. on accélère encore, je crois qu'elle sent mon coeur qui bat et elle aime ça, elle accélère encore. J'ai l'impression de passer le mur du son. je vois devant nous un gouffre, une gueule béante vers le néant, mais je ne m'en fais pas je sais qu'on passera au dessus de tout ça et avant que je n'aie fini le cheminement de cette pensée, on est au dessus du vide, ce moment passe au ralenti. J'ai l'impression que c'est l'adrénaline qui me fait cet effet là, on est maintenant à mi chemin entre les 2 falaises et je regarde dessous. Je vois un éclair rouge, une forme que je n'arrive pas à définir mais ça a l'air effrayant. Je relève la tête et vois qu'on est presque arrivés. Devant nous une forêt se dresse. Un battement de coeur et le sol est déjà sous nos pieds, on avance à travers les arbres avec une facillité et une agilité déconcertante, j'arrive à voir les trajectoires possibles telles des lignes continues. La forêt est interminable, la vitesse fait que ce décor se décompose en lignes vertes, marron et les trajectoires ressortent comme des lignes blanches.
Ma monture semble lire dans mon esprit. Avec légèreté, elle passe d'une ligne blanche à une autre. Cette impression de vitesse s'accentue, j'ai l'impression d'être la bête, les lignes se tendent. tout maintenant n'est plus que lignes de perspectives dans toutes les nuances de vert et de marron possible, avec parfois des zones noires ou seules les trajectoires prédominent. Je n'ai pas la notion du temps qui passe et honnêtement ce n'est que le cadet de mes soucis. Tout devient noir et les lignes de trajectoires convergent alors en un boulevard blanc que nous pouvons suivre tranquillement. Mais je ne veux pas ralentir.Une douce lumière blanche floute alors la lecture des trajectoires quand je remarque au loin que la ligne s'arrête alors on ralentit doucement. Les lignes redeviennent courbes puis le décor revient à mes yeux. Il fait nuit, les lunes innondent de lumières, il y en a 2. Elles me font penser aux yeux de mon ou ma nouvelle amie, mais je crois que c'est une amie mais cela ne m'interesse pas plus que ça. Elle regarde elle aussi les 2 sphères argentées brillant d'une lueur surnaturelle. Elle me regarde, je plonge mon regard dans le sien, on se rapproche doucement l'un de l'autre, sans se quitter du regard. Je tends ma main doucement. tendrement, l'animal me lèche la main. Je suis ému par l'aventure vécue, la longue poursuite, le saut, la forêt, ces visions de vitesse, les décharges d'adrénaline. Je laisse filer une larme, le félin se rapproche tout doucement et plaque front contre le mien. Je serre sa tête contre moi. Je
tremble d'émotion. Un léger bourdonnement se fait entendre, je sais d'ou il vient. Il me calme, le pelage, sèche mes larmes et me fait doucement sourire. Je pense que je suis avec une femelle. Je ne sais pas comment l'appeler, peut importe, à chaque fois que je pense à elle, elle se retourne et grogne légèrement. Je me dis alors que je remettrais le "baptême" à plus tard. Elle s'éloigne de moi et s'allonge sous un arbre et me regarde. Elle m'invite à la rejoindre,je le sens, je le vois. Je viens. Je m'allonge entre ses pattes, je suis fatigué et apaisé. J'entends son coeur qui bat, d'une manière inhabituelle. Un rythme sur lequel on danserait bien mais là je suis trop fatigué pour bouger les jambes. je la regarde et passe la main sur ses "membranes". Elle ne réagit pas. Elle s'est endormie. Elle frissone. J'aurais bien aimé passer ma main sur la cicatrice que j'ai vu tout à l'heure, mais j'ai l'impression que depuis le début elle fait tout pour que je ne vois pas cette "trace" du passé... Doucement, moi aussi je commence à filer vers le néant du repos. Je me blottis contre elle, je passe la main dans son pelage et le sens. Je suis surpris par cette odeur familière et agréable. Je repense à certaines des plus agréables nuits de mon "ancienne" vie, je m'endors avec ce félin et cet "autre" qui partage mes pensées. Je sombre et retourne à ma réalité.

jeudi 11 novembre 2010

petit singe bondissant vers la liberté

L'autre soir, j'étais en ville. Il n'y avait personne, le rêve dans le rêve pour quelqu'un comme moi. Cette ville, je la connais trop bien, elle fait partie de ces rêves récurrents, le genre d'endroits ou j'aime être. Mettez vous à ma place un instant, imaginez vous en pleine possession de vos moyens physiques et errant sans but. Que feriez vous ?
Moi je l'ai parcourue , avec elle j'ai testé mes limites, j'ai voulu découvrir les siennes... Et je ne les ai jamais atteintes, jamais dans son horizontalité en tous cas parce qu'aujourd'hui j'ai tutoyé les nuages, j'ai pu atteindre la limite des "cieux" de cette ville et ce fut sans doute une des expériences les plus grisantes (oniriquement parlant) qui m'ai été donné de vivre. Tout a commencé comme d'habitude. Je me promenais, découvrant de nouveaux lieux, places, avenues et boulevards, revisitant les anciens aussi. Je vois aussi des "traces" de mes anciens passages, j'ai vécu des choses ici et cette ville ne veut pas les oublier. Puis je lève les yeux au ciel et je vois à nouveau , ces tours, dressées fièrement au dessus de ma tête, leur sommet était caché par les nuages d'une blancheur éclatante et pour la première fois j'ai envie de savoir ce qu'il y avait au dessus. J'aurais pu prendre l'ascenceur mais c'aurait été nettement moins intérressant à mon gout. Alors doucement, je me lance dans une course afin de "m'échauffer" un peu, pourtant je cours déjà à vive allure. Un banc se présente devant moi, je passe avec une facilité déconcertante. Puis vient une barrière, je n'ai pas le temps de penser qu'elle est déjà loin derrière moi. Un mur se présente devant moi, je n'hésite pas, je prends une impulsion sur lui, je ne devrais pas fermer les yeux, mais je le connais et d'instinct, je sais quand poser les mains pour me permettre de passer par dessus ce mur. Le vent qui siffle me fait penser à cet air qui a comme une odeur de liberté... Les lois de la physique, notamment celles de la gravité et de l'inertie se rappellent à moi, plusieurs fois, je tombe lourdement. Rien ne m'empêchera d'atteidre mon but, et j'aime cette sensation de légereté et de facilité. Fort de ces différentes expériences, je cours, saute et enjambe avec de plus en plus de facilités ces obstacles. j'enchaine les figures de style avec une facilité déconcertante, je me dis que j'aurai aimé être accompagné, mais aurait-il ou elle pu me suivre? Cette assurance et aisance quasi surnaturelle me fait presque peur.
Au fil de ma course je quitte le quartier des tours et me retrouve dans une zone avec des bâtiments peu élévés, je grimpe alors jusqu'au toit de l'un d'eux et m'élance sans interruption pour atteindre le toit suivant, pui encore et encore, jusqu'à me retrouver devant une place verdoyante, un "cube" de forêt serti dans le bitume j'y entre et ai l'impression de quitter cette ville, quand je me souviens alors être déjà venu ici... il y a longtemps, je sais ce que j'y trouverais si je m'avance plus encore, je m'éloigne de ce lieu et avec la vélocité d'un félin à pleine vitesse, je me retrouve alors sur une autre place entourée d'arbres je me place en plein centre et m'allonge dans l'herbe, avec le soleil comme berceuse....
Je me réveille, je n'ai pas oublié mon but alors je m'élance, vite à l'assaut de cette ville, je suis excité comme un petit singe qui découvrirait sa nouvelle forêt, à nouveau j'explore et prends de nouveaux chemins, des voix plus aériennes s'ouvrent à moi, mon corps prend des poses auxquelles je n'aurait pas pensé, je saute de plus en plus loin... Je m'amuse comme l'enfant que j'aurai aimé être. Finalement je suis devant ce défi, voir au dessus des nuages, la voix est ces trois tours qui semblent encore plus grandes, plus immobiles, plus charismatiques, plus et tellement plus encore. Malgré cela je m'élance avec une certaine appréhension et respect.

Les choses sérieuses étant sur le point de commencer je prends mes écouteurs et les mets en place, tel un guerrier se préparant pour aller en guerre. Je suis maintenant décidé, guidé par mon instinct et un rythme électronique, je bondis de parois en parois. je grimpe, saute m'aggripe et passe vite, je suis sur de mes appuis et rapide. Je cède de plus en plus de place à cette partie de moi qui veut toucher les cieux, cette partie joueuse qui dans d'autres circonstances me causerait bien du soucis. Je suis très curieux et impatient de savoir ce qu'il y a la haut. Alors je suis un peu plus violent dans cette montée, mes appuis sont plus intenses et mes sauts plus longs, j'ai l'impression que le bitume craque sous mes pieds. Je veux savoir, et je sais que je le regretterais si je n'y arrivais pas maintenant. Les tours sont hautes mais la fatigue n'a ps prise sur moi, et en même temps tout devient plus facile. Tout devient plus long et puissant, mes sauts, mes impulsions, lors d'un tour sur moi même je constate que ce n'étais pas qu'une impression, le fait que le béton craque sous mes pieds. La limite se rapproche, je suis plus vif. Je veux savoir, mes sauts sont trop longs et à chaque impact, j'abime cette ville qui m'est si chère. Alors je me mets à courir à la verticale, chose relativement étrange car je sens que si je m'arrête, je tombe. Cette course me fait comprendre que c'est encore loin, je pense être sur la plus grande des tours et je suis aussi proche de la limite alors je me remet à sauter. C'est grisant, toute cette adrénaline qui coule en moi. Je sens que je ne peux aller plus loin alors je prends appui sur cet immeuble et fait le plus grand saut qui m'aie été donné de faire, je ferme les yeux le temps de passer cette couche de nuages, qui s'est révélée être trop fine et mon bond lui est long, trop long.
Ca y est, je suis au dessus et il n'y a rien, les tours s'arrêtent net à la couche de nuages. Sous mes yeux il n'y a que le vide bleu et l'horizon, cette droite que j'aimerais tant toucher. Il y a d'autres nuages au dessus de ma tête et c'est tout, ce vide serein et calme. Je sens que mon ascencion s'arrête, je suis en apesanteur pendant un instant d'éternité comme si je devais observer et graver en moi cette image à jamais. Puis la Gravité se rappelle à mon bon souvenir et je tombe, j'ai les yeux fermés, une autre musique se pose dans le creux de mon imaginaire, me bercant avant mon retour sur Terre.

mercredi 10 novembre 2010

seul, mais entouré

L'autre soir, j'ai conté une histoire, celle d'une personne seule et qui à force de détermination et de courage avait pu sortir du sortir du trou dans lequel elle était tombée. Le soucis avec ce genre d'histoires, c'est que ça finit toujours bien et qu'on aimerait vivre dans ces histoires, pour échapper à la réalité...
Malheureusement, l'ennemi de cette histoire qui est la solitude est en fait un être bien plus perfide, sournois et vicieux comme une tenue qu'on ne pourrait pas retirer. C'est une forteresse dont les portes auraient été murées, une sensation dans laquelle on ne peut que s'enfoncer, une boucle sans fin menant tout droit au desespoir.
Le pire dans tout ça, c'est que cette sensation peut parfois apparaitre alors que vous en plein milieu d'une foule compacte ou en compagnie d'une personne que vous chérissez. Une solution serait de se mentir à soi même en s'occupant l'esprit pour ne pas constater l'absence de LA personne qui pourrait nous faire oublier ça. Une autre consisterait à prendre des armes et partir en quête pour vaincre ce fourbe personnnage, cette méthode est sans doute réservé aux personnes suffisament fortes d'esprit pour accomplir cet exploit. Une dernière serait de croire que l'on est jamais vraiment seul et que quelque part quelqu'un pense à nous... Le tout serait de le trouver ce fameux "quelqu'un". Sinon le plus facile reste d'accepter et de faire avec car après tout, ne dit-on pas qu'on meurt seul ?

samedi 6 novembre 2010

un jour, un lieu, une personne

On a tous voulu un jour (je pense) d'une force ou d'un don défiant l'imagination, une puissance qui ferait frémir les dieux eux mêmes. Il faudrait juste savoir comment l'utiliser...


Il y a peu, j'ai croisé une des entités les plus "puissantes" qui soient. Elle était calme, elle m'a appris beaucoup de choses... Je l'ai rencontré dans un lieu qui se passe de description, mais le feu dominait tout autour de nous, comme si il contenait cet être qui semblait être là de son propre chef. La façon dont je l'ai rencontré fut tout à fait hasardeuse, je la cherchais, mais je ne m'attendais pas à ce que cette personne aie cette "apparence". Malgré cela elle m'imposa sans même agir le fait qu'elle était digne du plus grand des respects, c'était au delà de son apparence... Il y a quelque chose qui m'a secoué au plus profond de moi, comme si insctintivement, j'avais rencontré un maître parmi les maîtres, j'ai resseti aussi une certaine crainte en la voyant, comme une proie plongeant son regard dans les yeux de son tueur...
Je me rappelle ne jamais avoir croisé son regard, je ne sais pas pourquoi, la dernière fois que ça c'est produit c'était avec un ange possédant des cieux dans les yeux mais c'est une autre histoire...
Cette personnne dégageait une puissance monstrueuse, être en sa présence était un peu comme se retrouver en plein coeur d'une étoile. Le temps de m'habituer à cette impression, nous avons discuté longtemps, très longtemps. Il m'a montré des choses, je lui en ai montré aussi. Par défi, j'ai tout de même voulu me mesurer à elle. Elle sut que je ne pouvait rien et ce fut rapide... Elle m'a ensuite montré quelque chose de très important qui me premettrait d'exprimer pleinement mon potentiel: le laisser aller... J'ai essayé, ça a été horrible, parce que je sais ce qu'il y a en moi et je sais que je ne peux pas le relacher, je souhaite aux personnes que j'aime de ne jamais voir et de ne jamais "affronter" cette partie de moi. Je ne suis pourtant pas un monstre, mais la matérialisation dûe à la libération de mon esprit de cette chose fut insupportable à ma vue. J'ai pourtant essayé de la modifier, de lui donner des formes et des couleurs acceptables. Je n'ai réussi que pour la forme, à cet instant il m'a dit que ce n'était pas le genre de choses que l'on modifiait comme ça. J'ai trouvé la puissance que je cherchait, même plus que ce que je voulais, c'est effrayant de d'énergie et de force, malgré la sombre aura qui en découle...
Il m'a aussi dit que cette puissance, peut importe son origine ou sa forme, je me devait de l'utiliser peut importe la façon, il m'a dit que je saurait.
Je lui ai alors demandé de me montrer sa vraie force. Ce que j'ai vu et ressenti m'a montré que je ne savais rien du terme "puissant", j'ai compris en voyant que c'était l'essence même de ce mot. C'était étrange, je le sentait me fixer, et moi j'était fasciné par ce déplacement d'énergies et ce flamboiement de couleurs chaudes, c'était fascinant, hypnotisant même? Ca irradiait de partout, ne laissant aucune ombre subsister. Cette vision a vraiment marqué mon esprit.
Une autre chose m'a marqué, c'est qu'il m'a dit que j'étais au moins aussi fort que lui, ce roi parmi les rois, les choses qu'il m'a montré, selon lui je suis capable de faire mieux ? Mieux que cette créature aussi forte que discrète, symbole d'une terre en feu indomptable et pourtant si sage, tellement craint... Je n'oublierai jamais cette rencontre, cette rencontre avec le roi Drâgon.

Fait étrange, il m'a parlé d'un couple étrange, un chat géant violet et une jeune fille ou femme errant par ses terres à la recherche d'un petit objet.
Je lui ai dit que cet objet m'appartenait. Je lui ai aussi demandé ou est ce qu'ils étaient. Il m'a juste répondu qu'ils avaient retrouvé cet objet auquel ils semblaient attacher beaucoup d'importance et qu'ils s'en étaient allés comme si ils fuiyainet quelqu'un ou quelque chose... Je suis alors parti le coeur lourd mais heureux tout en espérant que cette poursuite ne dure pas trop longtemps. En espérant aussi qu'ils qu'ils ne perdent ni cassent cet objet si important pour moi.

lundi 1 novembre 2010

I've lost against the reality

Le seul souci avec certains de mes rêves, c'est qu'ils ne se réalisent pas, sans doute parce que je n'ai pas assez d'audace ou par manque de courage. Qui a dit que voler à côté d'un dragon ne sera jamais possible ? Qui a dit qu'un chat violet d'un mètre quatre vingt n'existe pas? Il y a un tas d'autres trucs qui "physiquement" ne se réaliseront jamais. Il faut parfois admettre que le sommeil est le plus souvent le plus sûr des refuges, et aussi le plus inattendu des voyages, parce qu'on ne sait jamais ou on va ni comment on y va. Un peu comme la vie en fait, mais en plus "drôle".
Toujours est-il que mes rêves à moi m'emmènent trop loin et dans des lieux ou il est difficile de revenir (et ou on ne retourne que de très rares fois)
Il y a longtemps, j'ai croisé une rêveuse accompagnée d'un animal fascinant, mais je n'ai pas pu leur parler très longtemps, ils s'en sont allés vers des horizons qui me resteront à jamais inconnus. Le souci c'est qu'ils sont partis avec quelque chose d'assez important pour moi. Voici une petite image d'eux au cas où vous les croiseriez, demandez leur poliment de revenir me rendre cette toute petite chose si importante, ils comprendront.

Bonne soirée et beaux rêves.