samedi 25 décembre 2010

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Il y avait longtemps que je n'avais pas posté. Ce n'est parce que je ne rêve plus, mais parce que j'essaie d'avoir une approche plus graphique. j'écris toujours et essaie de mettre des images sur mes mots, c'est assez dur...
Vous lisez sans doute les derniers textes bruts de ce blog. Je "disparaîtrais" sans doute un long moment afin de maîtriser la technique et je reviendrai pas plus fort, mais plus expérimenté.... Continuez à passer de temps à autre il se peut qu'il y ait des "essais" de ce que vis et rencontre dans mon monde....
Encore une fois ce monde persistant qui au fil des rêves s'agrandit et ce précise.


Aujourd'hui je me réveille sous une douce mélodie. Je sens une douce fourrure sous ma peau. Je n'ouvre pas les yeux tout de suite et me blottis contre cette toison très confortable. Un frisson la parcourt et un léger grognement me forcent à ouvrir les yeux. Je suis surpris par ce que je vois, un visage de femme qui ne m'est que trop familier, un sursaut me remettent les yeux en face des trous. Les yeux d'argent de mon ami sont bien ceux que j'ai devant moi. Je m'empresse d'aller lui dire bonjour en l'embrassant et la carressant, sans doute pour me rassurer de cette "vision" et du fait que je suis bien là où je devrais être. Un léger vent de tristesse parcourt mon esprit parce que je suis là où mon esprit m'a emmené. Je n'ai pas le temps de laisser ce sentiment grandir car ma compagne a décidé de jouer avec moi. Après avoir frotté son front contre ma main, elle se met à virevolter autour de moi dans un rythme entrainant, je n'ai jamais vu autant d'agilité et de grâce, elle bouge vite. Bientôt, je ne disitingue plus qu'un filet noir entrelacé de ligne violettes, rouges et bleues, j'aime cette vision. Le soleil commence à se faire haut dans les cieux, pourtant il ne fait pas chaud, nous sommes en plein désert pourtant. N'ayant rien d'autre à faire je décide de me prendre au jeu et j'essaie de poursuivre mon ami. Très vite je suis fatigué, mais je continue. Je sens une force en moi qui me permet de continuer, mon esprit me fait comprendre que je peux faire plus. Je ne pense pas pouvoir suivre le félin dans ses cabrioles mais au moins pouvoir distinguer sa forme dans ses traits de couleurs. Alors après m'être assis pour me reposer, je me relève et commence à m'éloigner du félin pour voir si il me suivra. C'est en effet le cas, j'accélère. Je me rends alors vite compte que ce n'est pas la peine d'insister. Mon esprit me rappelle à ma condition d'humain; et aussi à cette course ou la vitesse que j'ai cru atteindre semblait plus proche de celle de la lumière que celle d'un homme courant à pied dans un sable sec. Je m'arrête alors et cherche une dune ou elle et moi pourrions nous amuser. C'est chose faite. Je cours vers cette immensité sableuse dans l'espoir d'en sauter et de me laisser rouler le long de la pente comme un enfant.
Ayant fait le parcours à pied car je ne voulais pas profiter de mon nouvel ami, je suis exténué, mais je ne m'attendais pas à ce que j'allais voir une fois arrivé au sommet. De l'autre côté de la dune, ce que j'ai vu était tout simplement énorme, les mots humains ne sauraient décrire ce que je vois, je vais pourtant essayer. En haut de cette dune, je me suis retrouvé en face de ce qui semble être un squelette de dragon, un squelette de dragon dont le crâne devait bien faire une trentaine de mètres de haut et je ne voyais pas la machoire inférieure. Jusqu'à l'horizon, ce n'était qu'une succession de vertèbres gigantesques et disloquées. Elles gardent cependant une certaine unité. Je tourne la tête à ma gauche et vois alors une aile de dimensions que je ne saurais décrire. C'est au delà de l'immense. Je suis estomaqué devant tant de gigantisme. le félin est derrière moi, je sens son souffle chaud sur ma nuque. Il est haletant. Il semble avoir peur de ce squelette.
Je décide de descendreen direction du squelette, je suis intrigué. En effet je pense qu'un être de cette taille n'aurait pas pu mourir aussi facilement et j'exclus la vieillesse de mon raisonnement, pourtant ce squelette semble avoir été là depuis des temps immémoriaux. Il n'y a aucune trace d'une telle créature dans les souvenirs que j'ai du batiment et de ses sculptures. Je descends et m'approche d'une dent tombée de son emplacement. Une sensation étrange me prend, un malaise, un bourdonnement malsain, des idées qui surgissent telles des feux d'artifices noirs, mais je vais plus avant dans mon exploration. La créature ne m'a pas suivi dans mon "escapade" vers ce squelette, je sens une nervosité voire une peur émanant de lui (ou d'elle, je ne sais toujours pas) mon ami fait les 100 pas au sommet de la dune, me regardant avec inquiétude. Je ne tiens pas compte de son attitude et m'avance vers les restes de la créature. Je rentre dans ce qui a été une gueule par le trou laissé par la dent tombée au sol. Le bourdonnement est toujours présent mais devient plus aigu, mon malaise s'amplifie mais je continue. Je suis maintenant dans une pénombre, je lève les yeux pour observer le palais et je vois une immense fissure. Je me demande alors qu'est ce qu'il peut exister de plus grand pour être capable de faire une telle blessure? Je m'avance encore vers la lumière de ce que je pense être l'extérieur. Je suis proche de la lumière  et me rends compte que le bourdonnement s'est transformé en sifflement doux. Je suis sur que ce n'est pas l'extérieur, je tends ma main. Une onde sonore, un son qui vous détruirait les organes me traverse de part en part. Un flash blanc. Je me relève, je sens quelque chose de différent en moi, pourtant tout me semble normal. Je vérifie qu'il ne me manque pas de membres. Tout va bien, je peux encore bouger et voir, voir que je suis à l'extérieur, dans un endroit inconnu mais qui semble être le désert, je ne vois pas de squelette ni de dune. Ou suis-je? Ou vais-je?  Quelle est cette sensation? Je me sens étrange, quand tout à coup un marteau vient me frapper au niveau de la tempe. Je me retourne pour voir d'ou venait le coup, mais rien. Soudain un autre coup plus violent au même endroit. Le choc me met à genoux, je remarque alors que les coups venaient de l'intérieur. Une violente migraine me prend. Je finis de me laisser tomber et me recroqueville. J'hurle de douleur, je ne me rends pas compte alors que le cri avait déclenché une tornade de sable, je ne remarque, dans ma douleur, qu'une nuée verticale, je ne fais pas le rapprochement. Je me tords de douleur, je frappe du poing le sable qui se met soudain à vibrer, les vibrations semblent se propager comme dans de l'eau pour revenir à leur point de création. ce "massage" improvisé me calme. Je retape alors du poing et pose ma tête contre ce sable attendant le retour des vibrations. Ce qui ne se fait pas attendre la douceur du massage me fait penser à des mains. Le marteau se calme. Je me relève et m'assied doucement, je prends une poignée de sable et la regarde s'écouler finement entre mes doigts. Je pense alors au temps qui s'est écoulé depuis que je suis dans ce nouvel univers, je pense aussi à son immensité. Je repense à la taille du squelette, ça me laisse étrangement admiratif.
Je me demande ce que je vais pouvoir faire. Cependant, je ressens une chaleur douce en moi, instinctivement, je reprend une poignée de sable,je la laisse s'écouler entre mes doigts, je me concentre un peu sur cette coulée, je ne sais pas pourquoi. Soudain elle s'arrête net. Je suis surpris, je ne suis pas sur de ce que j'ai vu. Je m'empresse de reprendre une poignée et de recommencer. Vraiment concentré, je laisse s'écouler un filet de sable, je fixe mon regard sur un point de la trainée de sable, elle ralentit brusquement, je sais maintenant que ce n'étais pas une illusion due à la chaleur. D'ailleurs il ne fait jamais chaud dans les déserts de ce monde... Je lâche ce qui reste de sable et remarque alors qu'il est en quasi lévitation. Il continue de s'écouler mais en défiant totalement certaines lois élémentaires, surtout celle de la gravité... je me lève, tout excité. Je tourne autour de la coulée "ralentie" de sable. Je ne crois pas que que ça vienne de moi, ça ne peux pas venir de moi. Pour en être sur, je recommence mais avec plus de sable, j'en prends alors à pleines mains et le laisse couler, avec plus de facilité j'arrive à totalement interrompre le flux de sable. Inconsciemment je me mets à sauter de joie et courir dans tous les sens en prenant des poignées de sable et les laissant couler. Lassé de faire uniquement glisser ce sable de ma main vers le sol je décide "d'augmenter" la difficulté en lancant vers les cieux le sable. Je prends une poignée, je prends le temps de me concentrer sur le contenu de ma main et je la lance. Je ferme les yeux, mais étrangement je visualise très bien le paysage autour de moi. Je vois une myriade d'étoiles qui sont en fait les grains de sable. Ils ne bougent pas. Cette "vision" me donne l'impression d'être un Créateur. J'ouvre les yeux, plus rien ne bouge autour de moi. Je n'y crois pas. J'ai réussi à figer la matière en mouvement, je peux l'observer, cela vient de moi! Je suis excité comme un enfant devant un nouveau jouet. Sauf que ce jouet fait un taille inconnue et les pièces qui le composent sont d'un nombre que je n'oserais pas qualifié. La seule limite est mentale. Je décide alors de l'expérimenter.
D'un battement de cils, toutes les "formes" retombent alors dans la masse ocre du sable. Pour m'aider, je fais des mouvements de mains, frappe le sol avec les differentes parties de mon corps. Je regarde les differentes vibrations se créer, partir, revenir et mourir finalement à mes pieds. Des ondulations de vie éphémères qui me font penser à la vie. Nous ne sommes qu'une vaguelette dans l'océan de l'univers. Ce sont les autres qui nous font paraitre plus ou moins grands. Le silence se fait à nouveau entendre, la vibration qui m'anime se fait de plus en plus grande en moi, je lève les mains et automatiquement, un anneau de sable large et apparement dense se constitue autour de moi. Je penche la tête, le cercle suit ma ligne de vision. malgré tout je trouve ça impressionnant que cela vienne de mon esprit. Je baisse les bras. L'anneau se fait plus fin mais reste présent. L'impression de puissance s'accroit en moi je sens qu'elle veut s'extérioriser de moi. Ca me fait mal, dans mes derniers moments de conscience je m'agenouille et plonge mes mains dans le sable. Je ne controle plus mon corps, je ne peux qu'observer ce qu'il se passe. Mon corps semble fusionner avec le sable. Mes mains en premier, elles ressemblent à des lianes reliées au sable. Je vois mon corps se soulever de terre, mes mains sont toujours liées au sol, je les vois se lever doucement pour arriver au dessus de ma tête , pour se rabaisser brusquement. Au sol, une immense vague de sable part de moi, inspirée par le mouvement de mes bras. J'imagine une puissance plus qu'incommensurable résidant dans cette vague, j'ai l'impression qu'il n'y pas que du sable dans ce mouvement, je ressens de la vie. J'entends alors une son qui me confirme mes sensations. Ca ressemble à un chant de baleine couplé à un ronflement sourd. C'est impressionnant. Ce que je vois alors... une crête et une queue longue et grande. Grande est un bien doux euphénmisme. Il n'y a pas de superlatif pour décrire ce que je vois, c'est encore plus grand que le "titan des cieux" dont j'avais assisté au combat. doucement, comme un reptile, je vois une tête dont la forme me rappelle quelque chose. Une violente douleur à la tête me prends à nouveau, je me souviens alors de tout ce qui m'a amené ici, le jeu, la dune, la créature inquiète, la descente, la lumière. Une succession d'images fortes viennent à mes yeux. Je dois vaincre cette créature. Je n'ai pas le contrôle de mon corps. Je décide alors de lutter pour la maitrise de mes gestes. Je souffre, l'ennemi est fort. Je ne me sens pas capable de le vaincre et pourtant je ne vais pas me laisser faire. La douleur est intense, je ne me bats pas avec des armes, je n'ai que mon esprit. Qui est cet ennemi qui s'est insinué en moi? Je ne sais pas et je n'ai pas le temps d'y réfléchir. Je suis opressé, je me défends du mieux que je peux. J'essaie de me concentrer et de rassembler mes forces, j'essaie de me fixer sur des images de combat. Je me sens défaillir, j'ai mal, la violence du combat me déchiquète mentalement et j'ai peur d'en garder les séquelles. Une ombre m'enserre, j'étouffe, je suffoque. Je veux abandonner, je sens une froideur qui m'envahit doucement, elle est douce, elle me fait penser au bruit de la pluie. Cela m'apaise. Je me sens disparaitre, le froid m'anesthésie. Une vision me réchauffe, je me resaisis. J'ai vu deux yeux argentés me fixer et une larme couler de l'un d'eux. Mon esprit vibre, petit à petit l'ombre disparait, je l'absorbe. Je sens une force que je ne soupconnais pas en moi. Je suis pas sur qu'elle vienne de moi. Je n'ai jamais eu autant d'energie en moi. Sur le coup, je ne sais pas quoi en faire. L'ennemi me rattaque mais cela n'aboutit pas. J'avance vers lui, une boule d'un bleu sombre se forme dans ma main. Silencieusement je l'enfonce dans l'ennemi. Je me surprend à sourire, cela me fait peur. Je vois "l'autre" qui disparait dans une fumée noire et bleue que je respire.
Je repasse aux "commandes", je me sens bien et puissant. Les liens qui me lient au sable sont en fait liés au colosse né du sable, je comprends alors qu'il tentait de maitriser la bête mais dans quel but ?
Ce n'est qu'au prix d'une durée indéfinissable que je n'ai réussi à calmer l'animal qui émettait des jets de sables énormes. Je génère autour de moi une protection contre la tempête de sable qui fait rage. Je résiste tant bien que mal au déchainement du désert, au loin je distingue une lueur, lointaine mais bien existante. Je garde le contrôle sur la créature mais cependant, je lache un peu mon attention, un ronflement puissant se fait entendre, comme un remerciement. La lueur semble venir d'une colline, ce que je trouve étrange, un souffle sablonneux me ramène au fait que je suis dans un désert de sable et que cette colline est le museau du "dragon". Je touche ce qu'il semble être mon "oeuvre" un frisson parcourt mon échine. Ceci vient de moi, de la puissance créatrice de mon esprit. Je suis maintenant sur que cet "autre" était moi. Il n'a pas disparu, je l'ai absorbé. Cela m'inquiète... Je m'avance vers la lumière qui semble être entre les 2 yeux du monstre, je passe alors devant un oeil qui me suit sa pupille fait la taille d'un petit immeuble. Un frisson de peur me donne la chair de poule. Il ne bouge plus. Je suis proche de la lueur, je me pose sur le plat du nez, je pourrais y aller en lévitant mais je préfère avoir un contact avec ma "création". Arrivé à cette lueur je me rends compte que c'est celle qui m'a amené dans ce lieu, je suis tenté de la toucher mais j'hésite, j'entends le long et lent souffle rauque du monstre de sable me rappelle une mélodie triste, une tristesse m'envahit, mais ce n'est pas la mienne. Elle est immense, je n'en peux plus. Les larmes coulent, ce ne sont pas les miennes. je m'allonge alors en essayant de prendre dans mes bras cette montagne de sable. La masse comprends ce que je tente de faire et le flot de mes larmes se tarit. J'ai maintenant chaud, l'apaisement m'envahit. Je caresse le sable en souriant. Je suis très calme et je tente de faire passer le message au colosse. Il le comprend et je suis heureux, je m'approche en rampant doucement de la source de lumière, avant de la toucher, je ne sens plus rien venant de la créature. Je serre alors une poignée de sable dans ma main et de l'autre, je touche la lumière, le même choc sonore, la même sensation d'explosion. Un sifflement dans mes oreilles puis je me retrouve à nouveau dans le squelette du monstre. des disques argentés m'observent. Ai-je rêvé ? Le félin me regarde, inquiet. Je me relève avec difficulté, je tombe lourdement sur le flanc de mon amie. Il s'allonge et alors je m'installe, non sans mal à califourchon sur lui il me sort de là. J'ai le poing crispé. Arrivé en haut de la dune, je regarde ce pelage irisé puis ma main. je m'assieds péniblement et ouvre doucement mais avec douleur ma main. Je suis stupéfait, ce n'était pas un rêve, un râle rauque venu du lointain fait trembler le sol. ma main est ouverte, un sable rouge sang s'en écoule. Il n'est pas sec, je sens de la vie dans ce sable, alors je me précipite vers le squelette et lance le sable du haut de la dune en direction du museau du squelette. Ce qui se passe est énorme, dans une mélodie puissante et grave, le squelette se désagrège dans un souffle puissant. Des lumières, un remerciement non verbal je lève les yeux au ciel. Mon ami se frotte à moi. Je m'assieds devant cette féérie sonore et visuelle. Je me sens impuissant et petit devant la majesté de ce spectacle. Les lunes sont maintenant présentes. Je suis exténué par cette expérience, je m'endors encore une fois sur le flanc chaud et doux de mon ami félin.

J'espère vraiment vous emmener dans ce monde un jour...
Bon rêve à tous et à bientôt.

mercredi 8 décembre 2010

Sombre.

Il a été admis par la communauté scientifique que le cerveau résonnait par interprétation. Le mien se pose des questions. Que dois-je associer à cette image? Je fais partie de ceux qui ont toujours les réponses aux questions qu'ils ne se posent pas.
Cette image s'est imposée à moi, comme si elle souhaitait que je dessine cet instant ou il me tend encore son coeur chaud... Je vois encore la douleur de cet être lors de cette séance ou il s'est...
Là j'aurai vraiment besoin d'aide, même si votre analyse est personnelle, elle m'aidera. Merci.

jeudi 2 décembre 2010

une histoire de bulles

Il est des soirs ou tout est tellement décousu que tout se résume parfois à une sensation.
Pour la première fois, je me retrouve dans un lieu étrange. Il fait doux et j'ai l'impression de littéralement voler. Je sais et sens que je suis dans une sphère et me sens à l'abri de tout. Je suis si bien. C'est tout ce que je souhaite retenir de ce doux rêve. C'est indéfinissable, toute cette sérénité. Je souris. C'est tellement rare pour moi de se sentir aussi bien. J'espère un jour retourner dans ce lieu... En espérant qu'elle n'aient pas toutes éclaté quand je reviendrais

mercredi 1 décembre 2010

au détour d'un rêve

Il est des rencontres qu'on ne peut oublier.
Ce soir là j'étais en possession de mes armes favorites, ma plume et une feuille. J'errais sans but apparent à la recherche de choses à graver sur cette feuille désespérément vierge. Quand soudain, au détour de quelques rochers, je fus surpris par une apparition pour le moins impressionnante. Il était là, le souffle puissant et l'air apaisé. Sans doute lui aussi errant dans des contrées oniriques, le souffle nauséabond me paralysait littéralement, ce dragon dont je n'osais pas m'approcher dormait devant moi. Au vu de sa tête, seule chose que je verrai pendant cette "virée" il devait être immense...
Je me suis assis assez loin pour ne pas le déranger. Puis comme si elle avait senti l'inspiration monter en moi, en même temps qu'une crainte indicible et sournoise, la plume s'éleva devant moi, je posais alors ma feuille pour la laisser agir. Heureusement car ma main tremblait de ce mélange de peur et d'excitation dont sont faits les moments et rencontres épiques. Ce fut rapide et au moment ou délicatement, ma plume toucha le sol, son oeuvre terminée, je fus happé par un sombre tourbillon qui m'emmena vers un autre rêve auquel je ne souhaitais participer...