jeudi 29 septembre 2011

à nu.

Pensif, autant si ce n'est plus qu'avant de me retrouver dans cette ville d'hommes et de femmes en armures. Le cliquetis se fait de plus en plus lointain. Je regarde le sol, cherchant vainement des réponses. Je ne lève la tête que pour éviter les armes mortelles des passants silencieux. Moi aussi j'ai mon armure, forgée dans la douleur, le sang et les larmes. J'ai survécu à beaucoup de choses grâce à elle et je l'en remercie.
J'aurais peut être du faire plus attention à cette armure qui me ressemblait tellement mais qui n'était pas la mienne.
J'aurais du.
L'instant qui suivit, je me retrouvais à ressentir des choses sous le regard félin de l'armure. Qu'y a t-il en dessous?
Nous sommes seuls avec la lune et ses filles pour seules spectatrices.
Interdit.
Douloureusement, les plaques tombent, laissant paraître deux esprits nus, libres des entraves du passé, en face d'eux, l'impossible hypothèse d'un futur tel qu'on peut le concevoir.
Ils s'enlacent.
Le doux parfum la vanille emplit ce rêve de ses courbes et volutes sensuelles.
Doux atterrissage sur des lèvres.
La lune rit, les étoiles scintillent, je fonds et sur mes mains les restes de cette étreinte.
Seul.
Sous la lueur argentée je trace un symbole avec cette encre sur mon armure et la remet. Quelque chose a changé, mes veines brulent de cette sombre passion. Je ne t'oublierais pas aussi facilement apparemment et je ne semble pas en avoir envie. Les marques apparaissent sur mon corps. J'en veux encore, mais la réalité me rattrape.

J'espère la revoir...

mercredi 28 septembre 2011

Une paix.

Un lieu sans lumière, ce qui semble être des arbres se révèlent à ma vision qui devrait normalement être inutilisable. Je ne sais pas pourquoi mais le frisson de l'effroi me parcours l'échine, comme si une horreur que l'on voit que dans les films allait soudainement apparaître devant moi et me faire disparaître dans un grand cri. Je suis tendu et j'avance avec mes sens encore utiles alertes. 
Le vent et le bruissement des feuilles m'est très clair, et au loin je parviens même à entendre le doux ruissellement d'un filet d'eau. Je continue d'avancer avec ce repère. Instinctivement, je tends la main et rencontre un rocher. L'obscurité me fait découvrir à nouveau la rugosité de cette texture, j'enlève mes chaussures et me décide à escalader la masse. La montée fut longue, et ne voyant pas ou je prenais mes appuis je manquai de tomber plusieurs fois. 
Arrivé à la limite des efforts qu'il m'était possible de fournir, je m'arrêtais à ce qui me semblait être un plateau. Allongé face au ciel, je me perdais dans ce que je crois être le ciel, je perds dans cet instant de comtemplation sensitive, le ruisseau est devenu une immense cascade à la voix grave et le bruissement dans les feuilles est devenu la symphonie d'une forêt agité par un vent joueur et capricieux. Pour une fois, peut importe que mes paupières soient closes ou non, le spectacle sera le même. Je me laisse finalement envahir par ces émotions qui ne sont pas les miennes. Un léger picotement me prend au tripes. Pas désagréable, des choses grouillent sur moi. Je suis finalement intégré et disparait dans cette nature que je n'aurais jamais su apprécier avec les yeux.

lundi 5 septembre 2011

Je bulle

Une montée sans fin, observant de haut les nuages. Le souffle de l'espoir emplit cette bulle... J'en prendrais soin, promis.