mardi 10 avril 2012

Bane...


Il fait sombre.
Il fait chaud.
Je glisse par une fenêtre dans la chaleur qui semble estivale.
Un groupe de trois ou quatre.
Des mots et des coups sont échangés.
Aucune aide alors que des éclats de dents et du sang glissent hors de ma bouche.
Brûlure sur le torse.
L'instinct de survie qui prend le dessus.
Flou artistique.
Mal aux cotes, aux mains et le souffle court.
Kourir entre, à travers et par dessus le béton et le bitume.
Ceux qui se disent être toujours là ne sont que des illusions créées pour rassurer. Elles ne remplissent leur office que pour leurs créateurs.
Le silence.
Les rêves sont faits pour les innocents car ces souvenirs, aussi récents soient ils sont lassants.

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