mercredi 21 mars 2012

Encore

Ce jour ou j'ai du apprendre à me battre...

mardi 20 mars 2012

La Fin


Des présences que je connais et qui me poussent au sourire dont je n'ai pas envie. Sourire des masques alors qu'une violente douleur à la main droite me prend alors que l'autre main ôte sans peine un masque un masque.

Sensation de quelque chose de froid qui serpente à travers mes veines et pétales de sable dans le creux de la main, cet aspect animal qui reprend le dessus à cause de l'envie de voir ce qui se cache sous l'armure. Et puis lassé de ce jeu sans but ou des griffes ne font que créer des arabesques souvenirs sur un acier qui fume à cause de l'encre qui sèche. Un léger grognement avant de les laisser à leurs occupations.
Dernier rêve sans but, même si ce magnifique masque qui reluit à mes pieds m'intime l'ordre d'être porté, la représentation est terminée.
Adieu. 

dimanche 18 mars 2012

Épique

Une créature immense, noire et bleue, qui m'a vu et s'empresse de se diriger vers moi en un battement d'ailles. Son rugissement embrase cette forêt qui se trouve autour de moi et je vois ce qui semblait être des alliés tomber inertes ou en poussière. Seul face à l'immense créature qui souffle sur moi comme si je n'étais rien, il y a quelque chose qui afflue en moi, mais trop lentement et puis il y a un géant qui me laisse du temps pour que ce qui afflue prenne forme sur moi. Vêtu de flammes noires au toucher de velours, il y a aussi des morceaux d'acier tranchants qui dansent autour de moi. L'animal se met bouger et le métal aussi, formant des cercles érodant les écailles faites de nuit.
Je vole doucement alors que les éléments se déchaînent autour de lui, une colère qui ne se contient plus et part dans toutes les directions.
Quelque chose qui claque, le géant tombe silencieusement et avec le sourire.
Je m'élance avec une seule pensée en tête, l'acier siffle autour de ma tête, les flammes enveloppent le dragon et de danger il passe à jouet. L'animal s'effondre dans le sol et se dissout dans le paysage détruit qu'il a créé.
Pourtant quelque chose dérange, il y a autre chose, plus dangereux et qui maintient ces épées dans un mouvement perpétuel, prêtes à trancher.
Alors que le soleil se décide à décliner, le reflet d'acier m'offre le froid toucher du métal liquide qui enserre mes mains dans une étreinte douloureuse mais rassurante parce qu'on est en vie.
Ca grince un peu et des milliers d'yeux s'ouvrent sur moi...
Fondre dans la nuit et kourir, suivant ses instincts et s'agrippant aux prises qui s'offrent dans l'obscurité totale.
En roue libre. 

mercredi 14 mars 2012

Du cul...

Instinct de la provocation et chaîne alimentaire du désir ou du plaisir, ne pas se renier. Pour ce que ça vaut et en attendant quelque chose de réellement intéressant, un retour dans une jungle ou le danger se cache derrière le sourire. 
On s'emmerde ici bas.

Des flammes


Ouvrir les yeux et être ébloui par ces flammes blanches qui ne chauffent pas malgré la proximité. Unique source de lumière dont je m'approche. Je regarde ce brasier silencieux et me perd dans un vide dont personne ne me sortira. Ne plus sentir le temps passer, présent mais ailleurs hypnotisé par les ondulations sensuelles des flammes qui s'éteignent doucement. Et lorsque ce brasier mourra, je sais que quelque chose se passera. L'unique crépitement qui me sort du vide de mon esprit fait sauter devant moi une flammèche étrange qui se pare d'atours et de couleurs, grandit et veut me réchauffer. Un souffle pour éteindre ces couleurs, le même qui éteindra les blanches flammes. Il ne fait pas plus froid, mais il fait très noir, et ces lueurs qui s'allument ne sont en rien des étoiles.
Une déchirure de la peau qui laisse fuir une poudre étrange et noire, avec l'odeur du pétard. Je n'ai qu'à poser la main pour qu'elle reste là mais je me laisse me vider de cette substance, pour voir. Et puis plus aucune différence de couleurs que mes yeux soient ouverts ou non. Il n'y a que ce picotement au visage et au ventre.
Il fait froid.
Il fait noir.
Il fait fait mal.
Il fait silence.
Appeler doucement des noms qui passent par l'esprit, il ne se passera plus rien car je suis parti dans un voile à l'odeur du feu. 

mardi 13 mars 2012

Masque

Des couleurs et des odeurs, des sensations et des impressions.

samedi 10 mars 2012

Memories

Une Histoire dont l'encre est le sang qui s'échappe et le lecteur est la vie qui s'envole. A charge de revanche

jeudi 8 mars 2012

lundi 5 mars 2012

Du feu...

Entre rêve et réalité perdu entre le monde solide et celui de l'imaginaire, une histoire floue emplie de magie et d'illusions et vue à travers les yeux d'un animal...


Sous la pluie naissante, enveloppé dans le froid berceau de la nuit sans étoiles, j'errais dans le but d'oublier des choses et d'autres en glissant ma langue sur cicatrice inutile. Mes sens me guidaient vers un lieu que je n'atteindrais jamais. Ce voyage fut interrompu par l'apparition d'une flamme. Elle était et glissait doucement entre mes griffes avant de se promener sur moi et mon pelage avant de s'éteindre comme elle est venue. Je recréais le processus alors que je m'arrêtais, mais cette flamme était minuscule alors je la protégais des gouttes de pluie.
Les repères temporels se perdirent dans les ombres alors que plus je me focalisais sur l'Aspect de la chose qui venait doucement mourir entre mes griffes. Mais alors qu'elle devait normalement s'éteindre ou me bruler la main, la chose est restée là, consumant doucement l'air qui l'entourait et semblant m'observer. Elle vibrait doucement, chauffant intensément ma main sans la bruler. Presque hypnotisé, je la voyais grandir à tel point que j'osais déplier des choses qui pour la première fois protégeaient. Malgré une pluie intense, elle grandissait doucement comme si elle ressentait l'envie que j'avais de ne pas la voir s'éteindre.
Les gouttes martelaient ma peau brulante et une brume naissait autour de nous pendant que cette flamme devenue trop grande pour ma main flottait dans l'air, dorée avec des reflets de rubis. Je tendis les mains pour me réchauffer et elle se scinda en deux parties dont une qui me traversa pour que je n'aie plus froid sous cette pluie et l'autre m'accompagnait au détour des ténèbres les plus sombres.
Mes sens déjà habitués la voyait comme un éblouissement même si elle ne montrait rien. A mon retour, je rangeai cette flamme dans ma poche et rentrai silencieusement comme à mon habitude.

samedi 3 mars 2012

Énergie


Le baiser du soleil et la caresse du vent.
Ne renie pas tes origines et fonce.
Acrobate funambule au corps lourd qui retrouve petit à petit ses marques et reprend le combat contre la gravité.
Aller là ou aucun être "normal" ne va et graver ces paysages dans une mémoire.
Malgré la vitesse tu trouves le temps d'admirer les lieux et les voies s'offrent à tes yeux.
Kourir, bondir à travers le monde et toujours au dessus de la foule silencieuse qui ne te vois pas.
Il faut redescendre car cette errance a une fin. Pas tout à fait, le claquement du filet sur sur la balle orange résonne dans ma tête.
Sauter encore et toujours plus haut parce que ce qui m'est utile dans les limites de ce monde me servira là ou il n'y en a plus.
Sourire douloureux avant de repartir pour la Nuit et ses vérités.
Libre.



vendredi 2 mars 2012

des couleurs et du dessin...

Des bulles de couleurs chaudes dans une ville immense et peuplée d'êtres imaginaires et de grands personnages passés et présents et aussi d'inconnus.
J'erre avec un groupe eclectique composé de personnages apparus dans des écrans avant de nous enfoncer dans une station de métro à l'aspect parisien et ou un ver d'acier arrive sans vent et silencieusement dans un mouvement organique harmonieux et hypnotique. Ses portes semi transparentes nous laissent rentrer. Banalités dans le transport, des éclats de rire et puis la sortie. En plein jour avec eux. Un chatbus nous accueille et nous emmène sur les toits. Le passage devant une tour de verre me permet de voir que je ne suis pas différent du monde qui m'entoure. Un vent léger fait danser le voile de ma tenue avant de m'élancer dans le vide. Je passe au travers d'une sphère colorée et j'en ressors marqué. Abstraction des formes avant d'enfoncer mes griffes dans le beton et d'atterrir doucement au sol. 
Et puis je déguste un milk shake entouré de ce groupe, avec quelqu'un d'autre.

jeudi 1 mars 2012

Ego trippin'

Étrange devant ce miroir sur lequel j'enlève la buée qui se forme. L'agréable de l'onde qui coule sur moi. Plaisir solitaire et innocent alors que la vision de moi même dans ce reflet devient nette. Salle sombre aux giclées colorées dans mon dos mais je me focalise sur ce corps... Seule chose tangible dans l'illusion alors que je touche comme si je découvrais cette enveloppe pour la première fois et avec tous mes sens. Je n'admire pas mais observe méticuleusement et bouge pour en analyser toutes les coutures. En même temps les voiles sombres et grincant viennent envelopper mes jambes comme pour me vêtir et ainsi compléter ce corps qui est brulant. Ce ne sont pas des vêtements ni de la fumée, mélange des deux en fait qui danse sur un vent invisible et tournoie autour de mes hanches, cachant ainsi une marque étrange à la forme puissante et unique. Et puis je me mets à compter, parce que je le peux. Pas ciselés, mais pas absents. La vie coule dans cette veine qui bat la mesure alors qu'une giclée rouge s'envole doucement et donne à mon reflet une apparence ailée. Des bras solides et marqués, des mains normales qui se parent d'atours écailleux alors qu'elles me brûlent.
J'observe mes doigts devenir durs et je serre le poing avec ces gants formés d'une imagination venue d'ailleurs. Des yeux dans lesquels brulent un feu changeant et jamais sérieux, lueur éclairant la ou elle ne doit pas le faire. Jamais sérieux, plus ou moins dangereux, éclat étrange que je ne saurais saisir. Un sourire curieux, une dentition animale que j'observe amusé. Passer le doigt sur une canine et se blesser. Pas de douleur et dans un souffle je passe ma main sur cette tête au contact rapeux et drole. Et puis je regarde à nouveau de bas en haut et de haut en bas, cherchant presque à graver cette apparence dans l'encre. De légères marques glissent et prennent une forme future et fantasmatique. Reflet onirique et combattant, il y a dans l'ombre une forme un peu plus grande que je connais.
Un appel puissant et animal.
Il m'attend.