mercredi 29 août 2012

puisqu'il faut fournir du contenu...


Le temps est nocturne et la brise est fraiche. La flamme glisse entre doigts et le regard est vissé sur une ville aux lueurs qui tentent de mimer celles des cieux.
Finalement une hésitation lors d'un départ pour un voyage incertain dans des contrées ou la lune n'est pas en mesure de briller. Une gueule béante ou je m'enfonce avec pour unique perception celle du foyer de ma cigarette.
L'histoire d'un chat qui vient aiguiser ses griffes d'acier sur mon bras alors qu je marche tranquillement, flamme et cigarette à la main, une autre. Je crois qu'elle n'aime pas ça. Des crocs qui tentent de se planter mais qui s'usent encore plus. Dans cette marche enténébrée, au delà des grognements, une musique rythmée. Rapide et puissante, de plus plus en plus forte. Je m'arrête et profite ? Ou alors ces ténèbres qui m'enlacent auront raison de moi avant que j'atteigne ma destination que je ne connais pas mais dont je doute un peu.
Un chaos spirituel et une mise à terre. Un grognement dans un souffle, une tigresse qui a trop souffert et au regard plein de tristesse regarde un vide qui l'effraie alors que je me remet doucement sur cette masse qui entoure mes jambes.
Courir, un point de lumière et un éclat de rire, se dépêcher d'atteindre ce point avant que tout s'arrête. Lorsque soudain la flamme s'embrase. Un message peut être, surement. Bah autant rester là. Il y a un courant d'air qui me fait penser que ce saut me mènera en bas.

dimanche 5 août 2012

NigthStorm

La nuit gronde et le ciel est entrecoupé d'éclairs qui prennent leur temps pour disparaitre de celui ci. J'erre sous les coups de tonnerre et le silence qui les entoure. Sac à la main plein de choses bruyantes à l'intérieur. Je laisse glisser au balcon d'en dessous avant qu'une remontée de souvenirs vienne faire accélérer le rythme cardiaque.
Colère et adrénaline.
Danser sur des lignes, et exécuter des instructions. Me voilà assis sur une terrasse à observer les effets des instructions dans le ciel.
Un jardin fait béton, de bois, d'acier et d'encre.
Sans transition ni hésitation, sauter sans aucune chance de se rattraper. Des lettres qui forment des prénoms qui me surprennent alors que je ralentis pour me retrouver à mon point de saut. Recommencer pour revoir les mêmes choses ?
Ou pas.
S'engouffrer dans un boyau urbain avec un corps dont on a pas l'habitude, léger et instable, mou. Récupérer des forces, retrouver des automatismes vieux d'années qui semblent presque oubliées.
Une salle ou les mystères sont interdits, il y a quelqu'un avec qui avec qui je peux rester dans une lumière relative. Des questions sont posées et des réponses sont données, les ténèbres nous enveloppent et la nuit nous appartient.
Un miaulement.
Aryn.
Une clope à la main et me voilà de retour dans mon jardin.