samedi 25 décembre 2010

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Il y avait longtemps que je n'avais pas posté. Ce n'est parce que je ne rêve plus, mais parce que j'essaie d'avoir une approche plus graphique. j'écris toujours et essaie de mettre des images sur mes mots, c'est assez dur...
Vous lisez sans doute les derniers textes bruts de ce blog. Je "disparaîtrais" sans doute un long moment afin de maîtriser la technique et je reviendrai pas plus fort, mais plus expérimenté.... Continuez à passer de temps à autre il se peut qu'il y ait des "essais" de ce que vis et rencontre dans mon monde....
Encore une fois ce monde persistant qui au fil des rêves s'agrandit et ce précise.


Aujourd'hui je me réveille sous une douce mélodie. Je sens une douce fourrure sous ma peau. Je n'ouvre pas les yeux tout de suite et me blottis contre cette toison très confortable. Un frisson la parcourt et un léger grognement me forcent à ouvrir les yeux. Je suis surpris par ce que je vois, un visage de femme qui ne m'est que trop familier, un sursaut me remettent les yeux en face des trous. Les yeux d'argent de mon ami sont bien ceux que j'ai devant moi. Je m'empresse d'aller lui dire bonjour en l'embrassant et la carressant, sans doute pour me rassurer de cette "vision" et du fait que je suis bien là où je devrais être. Un léger vent de tristesse parcourt mon esprit parce que je suis là où mon esprit m'a emmené. Je n'ai pas le temps de laisser ce sentiment grandir car ma compagne a décidé de jouer avec moi. Après avoir frotté son front contre ma main, elle se met à virevolter autour de moi dans un rythme entrainant, je n'ai jamais vu autant d'agilité et de grâce, elle bouge vite. Bientôt, je ne disitingue plus qu'un filet noir entrelacé de ligne violettes, rouges et bleues, j'aime cette vision. Le soleil commence à se faire haut dans les cieux, pourtant il ne fait pas chaud, nous sommes en plein désert pourtant. N'ayant rien d'autre à faire je décide de me prendre au jeu et j'essaie de poursuivre mon ami. Très vite je suis fatigué, mais je continue. Je sens une force en moi qui me permet de continuer, mon esprit me fait comprendre que je peux faire plus. Je ne pense pas pouvoir suivre le félin dans ses cabrioles mais au moins pouvoir distinguer sa forme dans ses traits de couleurs. Alors après m'être assis pour me reposer, je me relève et commence à m'éloigner du félin pour voir si il me suivra. C'est en effet le cas, j'accélère. Je me rends alors vite compte que ce n'est pas la peine d'insister. Mon esprit me rappelle à ma condition d'humain; et aussi à cette course ou la vitesse que j'ai cru atteindre semblait plus proche de celle de la lumière que celle d'un homme courant à pied dans un sable sec. Je m'arrête alors et cherche une dune ou elle et moi pourrions nous amuser. C'est chose faite. Je cours vers cette immensité sableuse dans l'espoir d'en sauter et de me laisser rouler le long de la pente comme un enfant.
Ayant fait le parcours à pied car je ne voulais pas profiter de mon nouvel ami, je suis exténué, mais je ne m'attendais pas à ce que j'allais voir une fois arrivé au sommet. De l'autre côté de la dune, ce que j'ai vu était tout simplement énorme, les mots humains ne sauraient décrire ce que je vois, je vais pourtant essayer. En haut de cette dune, je me suis retrouvé en face de ce qui semble être un squelette de dragon, un squelette de dragon dont le crâne devait bien faire une trentaine de mètres de haut et je ne voyais pas la machoire inférieure. Jusqu'à l'horizon, ce n'était qu'une succession de vertèbres gigantesques et disloquées. Elles gardent cependant une certaine unité. Je tourne la tête à ma gauche et vois alors une aile de dimensions que je ne saurais décrire. C'est au delà de l'immense. Je suis estomaqué devant tant de gigantisme. le félin est derrière moi, je sens son souffle chaud sur ma nuque. Il est haletant. Il semble avoir peur de ce squelette.
Je décide de descendreen direction du squelette, je suis intrigué. En effet je pense qu'un être de cette taille n'aurait pas pu mourir aussi facilement et j'exclus la vieillesse de mon raisonnement, pourtant ce squelette semble avoir été là depuis des temps immémoriaux. Il n'y a aucune trace d'une telle créature dans les souvenirs que j'ai du batiment et de ses sculptures. Je descends et m'approche d'une dent tombée de son emplacement. Une sensation étrange me prend, un malaise, un bourdonnement malsain, des idées qui surgissent telles des feux d'artifices noirs, mais je vais plus avant dans mon exploration. La créature ne m'a pas suivi dans mon "escapade" vers ce squelette, je sens une nervosité voire une peur émanant de lui (ou d'elle, je ne sais toujours pas) mon ami fait les 100 pas au sommet de la dune, me regardant avec inquiétude. Je ne tiens pas compte de son attitude et m'avance vers les restes de la créature. Je rentre dans ce qui a été une gueule par le trou laissé par la dent tombée au sol. Le bourdonnement est toujours présent mais devient plus aigu, mon malaise s'amplifie mais je continue. Je suis maintenant dans une pénombre, je lève les yeux pour observer le palais et je vois une immense fissure. Je me demande alors qu'est ce qu'il peut exister de plus grand pour être capable de faire une telle blessure? Je m'avance encore vers la lumière de ce que je pense être l'extérieur. Je suis proche de la lumière  et me rends compte que le bourdonnement s'est transformé en sifflement doux. Je suis sur que ce n'est pas l'extérieur, je tends ma main. Une onde sonore, un son qui vous détruirait les organes me traverse de part en part. Un flash blanc. Je me relève, je sens quelque chose de différent en moi, pourtant tout me semble normal. Je vérifie qu'il ne me manque pas de membres. Tout va bien, je peux encore bouger et voir, voir que je suis à l'extérieur, dans un endroit inconnu mais qui semble être le désert, je ne vois pas de squelette ni de dune. Ou suis-je? Ou vais-je?  Quelle est cette sensation? Je me sens étrange, quand tout à coup un marteau vient me frapper au niveau de la tempe. Je me retourne pour voir d'ou venait le coup, mais rien. Soudain un autre coup plus violent au même endroit. Le choc me met à genoux, je remarque alors que les coups venaient de l'intérieur. Une violente migraine me prend. Je finis de me laisser tomber et me recroqueville. J'hurle de douleur, je ne me rends pas compte alors que le cri avait déclenché une tornade de sable, je ne remarque, dans ma douleur, qu'une nuée verticale, je ne fais pas le rapprochement. Je me tords de douleur, je frappe du poing le sable qui se met soudain à vibrer, les vibrations semblent se propager comme dans de l'eau pour revenir à leur point de création. ce "massage" improvisé me calme. Je retape alors du poing et pose ma tête contre ce sable attendant le retour des vibrations. Ce qui ne se fait pas attendre la douceur du massage me fait penser à des mains. Le marteau se calme. Je me relève et m'assied doucement, je prends une poignée de sable et la regarde s'écouler finement entre mes doigts. Je pense alors au temps qui s'est écoulé depuis que je suis dans ce nouvel univers, je pense aussi à son immensité. Je repense à la taille du squelette, ça me laisse étrangement admiratif.
Je me demande ce que je vais pouvoir faire. Cependant, je ressens une chaleur douce en moi, instinctivement, je reprend une poignée de sable,je la laisse s'écouler entre mes doigts, je me concentre un peu sur cette coulée, je ne sais pas pourquoi. Soudain elle s'arrête net. Je suis surpris, je ne suis pas sur de ce que j'ai vu. Je m'empresse de reprendre une poignée et de recommencer. Vraiment concentré, je laisse s'écouler un filet de sable, je fixe mon regard sur un point de la trainée de sable, elle ralentit brusquement, je sais maintenant que ce n'étais pas une illusion due à la chaleur. D'ailleurs il ne fait jamais chaud dans les déserts de ce monde... Je lâche ce qui reste de sable et remarque alors qu'il est en quasi lévitation. Il continue de s'écouler mais en défiant totalement certaines lois élémentaires, surtout celle de la gravité... je me lève, tout excité. Je tourne autour de la coulée "ralentie" de sable. Je ne crois pas que que ça vienne de moi, ça ne peux pas venir de moi. Pour en être sur, je recommence mais avec plus de sable, j'en prends alors à pleines mains et le laisse couler, avec plus de facilité j'arrive à totalement interrompre le flux de sable. Inconsciemment je me mets à sauter de joie et courir dans tous les sens en prenant des poignées de sable et les laissant couler. Lassé de faire uniquement glisser ce sable de ma main vers le sol je décide "d'augmenter" la difficulté en lancant vers les cieux le sable. Je prends une poignée, je prends le temps de me concentrer sur le contenu de ma main et je la lance. Je ferme les yeux, mais étrangement je visualise très bien le paysage autour de moi. Je vois une myriade d'étoiles qui sont en fait les grains de sable. Ils ne bougent pas. Cette "vision" me donne l'impression d'être un Créateur. J'ouvre les yeux, plus rien ne bouge autour de moi. Je n'y crois pas. J'ai réussi à figer la matière en mouvement, je peux l'observer, cela vient de moi! Je suis excité comme un enfant devant un nouveau jouet. Sauf que ce jouet fait un taille inconnue et les pièces qui le composent sont d'un nombre que je n'oserais pas qualifié. La seule limite est mentale. Je décide alors de l'expérimenter.
D'un battement de cils, toutes les "formes" retombent alors dans la masse ocre du sable. Pour m'aider, je fais des mouvements de mains, frappe le sol avec les differentes parties de mon corps. Je regarde les differentes vibrations se créer, partir, revenir et mourir finalement à mes pieds. Des ondulations de vie éphémères qui me font penser à la vie. Nous ne sommes qu'une vaguelette dans l'océan de l'univers. Ce sont les autres qui nous font paraitre plus ou moins grands. Le silence se fait à nouveau entendre, la vibration qui m'anime se fait de plus en plus grande en moi, je lève les mains et automatiquement, un anneau de sable large et apparement dense se constitue autour de moi. Je penche la tête, le cercle suit ma ligne de vision. malgré tout je trouve ça impressionnant que cela vienne de mon esprit. Je baisse les bras. L'anneau se fait plus fin mais reste présent. L'impression de puissance s'accroit en moi je sens qu'elle veut s'extérioriser de moi. Ca me fait mal, dans mes derniers moments de conscience je m'agenouille et plonge mes mains dans le sable. Je ne controle plus mon corps, je ne peux qu'observer ce qu'il se passe. Mon corps semble fusionner avec le sable. Mes mains en premier, elles ressemblent à des lianes reliées au sable. Je vois mon corps se soulever de terre, mes mains sont toujours liées au sol, je les vois se lever doucement pour arriver au dessus de ma tête , pour se rabaisser brusquement. Au sol, une immense vague de sable part de moi, inspirée par le mouvement de mes bras. J'imagine une puissance plus qu'incommensurable résidant dans cette vague, j'ai l'impression qu'il n'y pas que du sable dans ce mouvement, je ressens de la vie. J'entends alors une son qui me confirme mes sensations. Ca ressemble à un chant de baleine couplé à un ronflement sourd. C'est impressionnant. Ce que je vois alors... une crête et une queue longue et grande. Grande est un bien doux euphénmisme. Il n'y a pas de superlatif pour décrire ce que je vois, c'est encore plus grand que le "titan des cieux" dont j'avais assisté au combat. doucement, comme un reptile, je vois une tête dont la forme me rappelle quelque chose. Une violente douleur à la tête me prends à nouveau, je me souviens alors de tout ce qui m'a amené ici, le jeu, la dune, la créature inquiète, la descente, la lumière. Une succession d'images fortes viennent à mes yeux. Je dois vaincre cette créature. Je n'ai pas le contrôle de mon corps. Je décide alors de lutter pour la maitrise de mes gestes. Je souffre, l'ennemi est fort. Je ne me sens pas capable de le vaincre et pourtant je ne vais pas me laisser faire. La douleur est intense, je ne me bats pas avec des armes, je n'ai que mon esprit. Qui est cet ennemi qui s'est insinué en moi? Je ne sais pas et je n'ai pas le temps d'y réfléchir. Je suis opressé, je me défends du mieux que je peux. J'essaie de me concentrer et de rassembler mes forces, j'essaie de me fixer sur des images de combat. Je me sens défaillir, j'ai mal, la violence du combat me déchiquète mentalement et j'ai peur d'en garder les séquelles. Une ombre m'enserre, j'étouffe, je suffoque. Je veux abandonner, je sens une froideur qui m'envahit doucement, elle est douce, elle me fait penser au bruit de la pluie. Cela m'apaise. Je me sens disparaitre, le froid m'anesthésie. Une vision me réchauffe, je me resaisis. J'ai vu deux yeux argentés me fixer et une larme couler de l'un d'eux. Mon esprit vibre, petit à petit l'ombre disparait, je l'absorbe. Je sens une force que je ne soupconnais pas en moi. Je suis pas sur qu'elle vienne de moi. Je n'ai jamais eu autant d'energie en moi. Sur le coup, je ne sais pas quoi en faire. L'ennemi me rattaque mais cela n'aboutit pas. J'avance vers lui, une boule d'un bleu sombre se forme dans ma main. Silencieusement je l'enfonce dans l'ennemi. Je me surprend à sourire, cela me fait peur. Je vois "l'autre" qui disparait dans une fumée noire et bleue que je respire.
Je repasse aux "commandes", je me sens bien et puissant. Les liens qui me lient au sable sont en fait liés au colosse né du sable, je comprends alors qu'il tentait de maitriser la bête mais dans quel but ?
Ce n'est qu'au prix d'une durée indéfinissable que je n'ai réussi à calmer l'animal qui émettait des jets de sables énormes. Je génère autour de moi une protection contre la tempête de sable qui fait rage. Je résiste tant bien que mal au déchainement du désert, au loin je distingue une lueur, lointaine mais bien existante. Je garde le contrôle sur la créature mais cependant, je lache un peu mon attention, un ronflement puissant se fait entendre, comme un remerciement. La lueur semble venir d'une colline, ce que je trouve étrange, un souffle sablonneux me ramène au fait que je suis dans un désert de sable et que cette colline est le museau du "dragon". Je touche ce qu'il semble être mon "oeuvre" un frisson parcourt mon échine. Ceci vient de moi, de la puissance créatrice de mon esprit. Je suis maintenant sur que cet "autre" était moi. Il n'a pas disparu, je l'ai absorbé. Cela m'inquiète... Je m'avance vers la lumière qui semble être entre les 2 yeux du monstre, je passe alors devant un oeil qui me suit sa pupille fait la taille d'un petit immeuble. Un frisson de peur me donne la chair de poule. Il ne bouge plus. Je suis proche de la lueur, je me pose sur le plat du nez, je pourrais y aller en lévitant mais je préfère avoir un contact avec ma "création". Arrivé à cette lueur je me rends compte que c'est celle qui m'a amené dans ce lieu, je suis tenté de la toucher mais j'hésite, j'entends le long et lent souffle rauque du monstre de sable me rappelle une mélodie triste, une tristesse m'envahit, mais ce n'est pas la mienne. Elle est immense, je n'en peux plus. Les larmes coulent, ce ne sont pas les miennes. je m'allonge alors en essayant de prendre dans mes bras cette montagne de sable. La masse comprends ce que je tente de faire et le flot de mes larmes se tarit. J'ai maintenant chaud, l'apaisement m'envahit. Je caresse le sable en souriant. Je suis très calme et je tente de faire passer le message au colosse. Il le comprend et je suis heureux, je m'approche en rampant doucement de la source de lumière, avant de la toucher, je ne sens plus rien venant de la créature. Je serre alors une poignée de sable dans ma main et de l'autre, je touche la lumière, le même choc sonore, la même sensation d'explosion. Un sifflement dans mes oreilles puis je me retrouve à nouveau dans le squelette du monstre. des disques argentés m'observent. Ai-je rêvé ? Le félin me regarde, inquiet. Je me relève avec difficulté, je tombe lourdement sur le flanc de mon amie. Il s'allonge et alors je m'installe, non sans mal à califourchon sur lui il me sort de là. J'ai le poing crispé. Arrivé en haut de la dune, je regarde ce pelage irisé puis ma main. je m'assieds péniblement et ouvre doucement mais avec douleur ma main. Je suis stupéfait, ce n'était pas un rêve, un râle rauque venu du lointain fait trembler le sol. ma main est ouverte, un sable rouge sang s'en écoule. Il n'est pas sec, je sens de la vie dans ce sable, alors je me précipite vers le squelette et lance le sable du haut de la dune en direction du museau du squelette. Ce qui se passe est énorme, dans une mélodie puissante et grave, le squelette se désagrège dans un souffle puissant. Des lumières, un remerciement non verbal je lève les yeux au ciel. Mon ami se frotte à moi. Je m'assieds devant cette féérie sonore et visuelle. Je me sens impuissant et petit devant la majesté de ce spectacle. Les lunes sont maintenant présentes. Je suis exténué par cette expérience, je m'endors encore une fois sur le flanc chaud et doux de mon ami félin.

J'espère vraiment vous emmener dans ce monde un jour...
Bon rêve à tous et à bientôt.

mercredi 8 décembre 2010

Sombre.

Il a été admis par la communauté scientifique que le cerveau résonnait par interprétation. Le mien se pose des questions. Que dois-je associer à cette image? Je fais partie de ceux qui ont toujours les réponses aux questions qu'ils ne se posent pas.
Cette image s'est imposée à moi, comme si elle souhaitait que je dessine cet instant ou il me tend encore son coeur chaud... Je vois encore la douleur de cet être lors de cette séance ou il s'est...
Là j'aurai vraiment besoin d'aide, même si votre analyse est personnelle, elle m'aidera. Merci.

jeudi 2 décembre 2010

une histoire de bulles

Il est des soirs ou tout est tellement décousu que tout se résume parfois à une sensation.
Pour la première fois, je me retrouve dans un lieu étrange. Il fait doux et j'ai l'impression de littéralement voler. Je sais et sens que je suis dans une sphère et me sens à l'abri de tout. Je suis si bien. C'est tout ce que je souhaite retenir de ce doux rêve. C'est indéfinissable, toute cette sérénité. Je souris. C'est tellement rare pour moi de se sentir aussi bien. J'espère un jour retourner dans ce lieu... En espérant qu'elle n'aient pas toutes éclaté quand je reviendrais

mercredi 1 décembre 2010

au détour d'un rêve

Il est des rencontres qu'on ne peut oublier.
Ce soir là j'étais en possession de mes armes favorites, ma plume et une feuille. J'errais sans but apparent à la recherche de choses à graver sur cette feuille désespérément vierge. Quand soudain, au détour de quelques rochers, je fus surpris par une apparition pour le moins impressionnante. Il était là, le souffle puissant et l'air apaisé. Sans doute lui aussi errant dans des contrées oniriques, le souffle nauséabond me paralysait littéralement, ce dragon dont je n'osais pas m'approcher dormait devant moi. Au vu de sa tête, seule chose que je verrai pendant cette "virée" il devait être immense...
Je me suis assis assez loin pour ne pas le déranger. Puis comme si elle avait senti l'inspiration monter en moi, en même temps qu'une crainte indicible et sournoise, la plume s'éleva devant moi, je posais alors ma feuille pour la laisser agir. Heureusement car ma main tremblait de ce mélange de peur et d'excitation dont sont faits les moments et rencontres épiques. Ce fut rapide et au moment ou délicatement, ma plume toucha le sol, son oeuvre terminée, je fus happé par un sombre tourbillon qui m'emmena vers un autre rêve auquel je ne souhaitais participer...

vendredi 19 novembre 2010

rouge, velours, étoiles, morsure

Un soir ou la lune brillait, j'ai rencontré au détour de mon Aventure, une jeune demoiselle au regard hypnotique. Elle était très belle et bien habillée. Elle m'a invité à rentrer dans une pièce spacieuse et ou la couleur rouge dominait. Dans cette pièce, il y avait u lit, ce qui me laisse supposer que ce devait être sa chambre. Il y avait aussi un piano couvert de velours couleur bordeaux et orné de bordures en or, il semblait émettre une mélodie mais il n'y avait personne devant.
Elle et moi avons commencé à parler, tout de suite j'ai senti qu'il y avait quelque chose de spécial quand j'ai entendu le son de sa voix. Nous avons parlé de tout et de rien, de choses de la vie avec plus ou moins d'intérêt, au bout d'un moment, il m'a semblé que sa voix s'alliait avec celle du piano comme si elle chantait. J'ai été brusquement sorti de mon errance par une violente montée de chaleur. Elle me fixait et avait sans doute compris que je ne l'écoutait qu'à moitié ( à moins que ce ne soit le fait qu'elle ait posé sa main sur la mienne ), l'éclairage s'est assombri à ce moment là.
Je n'ai pas osé soutenir son regard car malgré tout elle m'intimidait. La conversation reprit et au fil du "temps", nous parlions de choses de plus en plus personnelles. de légers mouvements de sa part me firent comprendre qu'elle se rapprochait doucement de moi. Je n'osait toujours pas la regarder. Puis je me rends compte par un frisson étrange qu'elle a la main posée sur ma nuque, je ne peux plus éviter son regard désormais. Je plonge. Elle semble avoir les yeux bleux mais je n'y vois pas grand chose sauf ces lueurs. On dirait que ses yeux sont des voutes célestes dont les étoiles brilleraient d'un rouge ardent, je me rends à présent compte de la teneur de son regard, intimidant. C'est un mélange de mépris et d'autre chose... Ma respiration s'accélère, elle se rapproche de moi. Je suis pris d'un doute sur ces intentions, mais instinctivement je la prends dans mes bras.
Une drôle de sensation s'empare de mon coup, il est chaud mais ce n'est pas comme si on soufflait dessus. Une sensation de morsure, un liquide coulant. C'est douloureusement agréable. Je commence à "voir rouge" moi aussi et celà me fait sourire. Ce court instant semble durer longtemps, et je devrai peut être songer à m'inquiéter pour pour tout ce liquide sortant de mon artère et pourtant je suis là à bêtement sourire et je me laisse tomber. elle quitte enfin mon cou et je plonge à nouveau son regard dans le mien, j'essaie de deviner ses intentions futures, de voir par delà les gestes et de deviner un futur encore plus rouge. Mais je surpris par un baiser qui a un gout de sang... Cette histoire continue, je vous laisse imaginer la suite qui vous plaira. Sachez que pour moi ce rêve se finit bien, pour une fois. Je fut s'autant plus triste qu'il ne fut pas "completé" lors de mon réveil.

lundi 15 novembre 2010

découverte, rencontre, aventure, une vie ..

N'est ce pas une bonne heure pour rêver ?
 Il y avait longtemps que je n'étais pas allé par la bas...


Je me réveille à nouveau dans la tour, au niveau de la salle des sculptures. Je repense encore au combat, je m'empresse de sortir pour constater les dégâts et il n'y a rien!! tout est normal comme si ce déchainement d'énergies n'avait jamais eu lieu... Pourtant j'ai cru mourir, et j'étais loin du combat. Aurais-je rêvé?
Dans ma réflexion, je ne me rends pas compte que je descends les escaliers de la tour, toujours dans mes pensées, je me retourne, je n'avais pas remarqué à quel point la tour qui m'a servi de refuge était si grande, elle semble tutoyer les nuages dans un enchevêtrement de bitume et d'écorce symétrique gracieux et élégant, je trouve ça magnifique. J'ai envie de grimper dessus, sans doute un instinct enfantin... Je me retourne car j'ai entendu un bruit suspect, plutôt un bruit proche surpassant la mélodie ambiante, mais toujours dans l'harmonie. Je ne vois rien, je continue à divaguer sur ce qui semble être un boulevard. Je suis en plein milieu quand je réentend le même son. je me dit que je suis suivi par quelqu'un ou quelque chose (plutôt quelque chose car j'estime être dans une grande ville et à part des bruits animaux lointains je n'ai aucune idée de ce qui peuple ce monde).
Je suis en plein milieu de ce boulevard, j'entends ce bruit répétitif. Pas désagréable, mais à chaque fois dans mon dos, j'ai l'impression que ça joue avec moi... Je ferme les yeux m'arrête de tourner comme une toupie. Le son continue à tournoyer autour de moi, ça ressemble à des bonds. Et puis ils baissent en volume et se multiplient, toujours en tournant autour moi. Je me demande si cette chose n'est pas dangereuse pour moi, ce serait bête de se faire dévorer parce qu'on aimait bien le son que "ça" émettait quand "ça" se déplacait... Un sourire niais me prend à la pensée de cette fin probable et je me dis que si "ça" voulait me dévorer "ça" l'aurait sans doute déjà fait depuis longtemps. Je remarque que le son c'est arrêté et un léger souffle humide caresse mon visage. J'ouvre doucement un oeil, puis l'autre. La lumière m'aveugle un peu parce que j'avais gardé les yeux longtemps fermés. Ma vue se rétablit et là je suis "un peu" surpris, je suis devant un félin qui me regarde droit dans les yeux avec un air "amusé". Je recule d'un pas un peu surpris par cette vision, et puis je me ressaisis, je suis en face d'un très gros "chat" qui fait ma taille garrot, il a une magnifique livrée noire avec des reflets bleus et rouges et il me fixe avec deux pupilles argentés avec de légers reflets irisés. Je suis impressionné par sa musculature, je me dis qu'en un coup de pate il se débarasserait de moi.
Il est là me fixant droit dans les yeux. On dirait qu'il attend quelque chose de moi. Je peux pas empêcher mon coeur de battre la chamade, Je suis face à un monstre. Je tends la main, doucement je l'approche de son museau. Il se laisse faire et au moment du contact, il émet un leger grognement, ce qui me fait penser que cette bête est sauvage. D'instinct, je passe ma main  sur son corps musculeux, la  créature est solide sur ses appuis, elle a l'air du prédateur parfait. Arrivé à son garrot, elle commence à se coucher. Un signe de respect? Une invitation au jeu? En tous cas, elle se laisse approcher, caresser, et apparement la créature souhaite que je monte sur son dos, du moins c'est ce que je crois comprendre... Doucement, je m'accroupis pour ne pas l'effrayer, elle frémit. Ma main n'a pas pas quitté son doux pelage. J'ai un peu moins peur, je n'ai pas envie que la créature le ressente, alors je m'assied à côté du félin... Il se retourne et me regarde d'un air intrigué, comme si il s'attendait à une autre réaction de ma part. L'animal se lève, passe derrière moi et glisse sa tête sous mon bras. Son flanc sur lequel je m'adosse est chaud et frémit doucement. Le félin grogne doucement. Je passe ma main sur sa tête, je regarde  sa tête, elle semble sourire. Je m'assoupis doucement. Je ne sais pas combien de temps j'ai "comaté" mais la bête se relève brusquement, elle semble inquiète. Elle émet un bourdonnement grave assez impressionnant parce qu'elle n'ouvre pas la gueule. Je tente de passer ma main sur elle pour la rassurer, elle grogne très fort. Je remarque alors une dentition pour le moins impressionnante et au vu de sa musculature, je pense alors aux dégâts qu'elle pourrait causer si elle devait se défendre... C'est alors que je remarque que son épaule droite est totalement balafrée, une cicatrice rouge qui zèbre sa magnifique livrée, je me demande alors ce qui a bien pu faire ça, mais pas le temps de réfléchir. Un simple passage dans ses cercles argenté et je me plie à sa volonté. Elle se couche, nerveuse, je "l'enfourche" vite, et soudain ça se passe très vite , j'entends des rugissements au loin. Je comprends alors un danger que je ne soupconnais pas. Mais soudain, j'ai l'impression de décoller dans un rythme régulier j'entends un "beat" métronomique, malgré ce rythme, on accélère encore. J'ai maintenant l'impression de voler sur un rythme hip hop. Le vent dans mes oreilles siffle, lié aux pulsations des foulées de l'animal, cela crée une mélodie originale et qui me plait. Je me sens apaisé malgré la tension environnante.
On est maintenant dans la zone ou je suis arrivé la première fois, la végétation se fait donc moins dense mais je ne vois toujours pas les poursuivants cependant j'entends toujours leurs rugissements. Je vois des nuées de poussière se soulever, je pense alors que les poursuivants sont invisibles. Je m'allonge sur la bête et la serre contre moi, elle est douce malgré la vitesse, je sens alors une ligne de membranes sur ses côtes. Elle émet un grognement et je sens les membranes vibrer, alors je déduis que ces membranes servent à communiquer. Toujours est il qu'elle ne trouve pas ça très agréable je glisse alors mes mains plus bas sur ces côtes et relève la tête. On a alors glissé de la zone "clairière", on est maintenant dans un désert rocailleux. J'imagine au décor que la chaleur doit être intense. Je m'imagine alors sur une moto très puissante et rapide. Je regarde alors le sol à mes côtés qui défile à une vitesse halluciante. Je ne crois pas avoir été aussi vite de ma vie. Le "beat" est toujours aussi régulier malgré la vitesse, seul le sifflement de l'air s'intensifie du fait de la vitesse. Je me demande alors d'ou ce son peut bien venir. Il ne nous a pas quitté depuis le début de la poursuite. J'esquisse un mouvement de tête pour regarder les pattes de ma monture. Je remarque alors un peu stupéfait qu'elle ne touchent pas le sol. Elle se déplace sur le son! Je suis admiratif!! On est rapides, l'adrénaline remplace ce qui coule dans mes veines! Je suis excité! C'est le frisson de la vitesse! C'est extatique! J'entre dans un état second, j'ai l'impression de fusionner avec la créature. on accélère encore, je crois qu'elle sent mon coeur qui bat et elle aime ça, elle accélère encore. J'ai l'impression de passer le mur du son. je vois devant nous un gouffre, une gueule béante vers le néant, mais je ne m'en fais pas je sais qu'on passera au dessus de tout ça et avant que je n'aie fini le cheminement de cette pensée, on est au dessus du vide, ce moment passe au ralenti. J'ai l'impression que c'est l'adrénaline qui me fait cet effet là, on est maintenant à mi chemin entre les 2 falaises et je regarde dessous. Je vois un éclair rouge, une forme que je n'arrive pas à définir mais ça a l'air effrayant. Je relève la tête et vois qu'on est presque arrivés. Devant nous une forêt se dresse. Un battement de coeur et le sol est déjà sous nos pieds, on avance à travers les arbres avec une facillité et une agilité déconcertante, j'arrive à voir les trajectoires possibles telles des lignes continues. La forêt est interminable, la vitesse fait que ce décor se décompose en lignes vertes, marron et les trajectoires ressortent comme des lignes blanches.
Ma monture semble lire dans mon esprit. Avec légèreté, elle passe d'une ligne blanche à une autre. Cette impression de vitesse s'accentue, j'ai l'impression d'être la bête, les lignes se tendent. tout maintenant n'est plus que lignes de perspectives dans toutes les nuances de vert et de marron possible, avec parfois des zones noires ou seules les trajectoires prédominent. Je n'ai pas la notion du temps qui passe et honnêtement ce n'est que le cadet de mes soucis. Tout devient noir et les lignes de trajectoires convergent alors en un boulevard blanc que nous pouvons suivre tranquillement. Mais je ne veux pas ralentir.Une douce lumière blanche floute alors la lecture des trajectoires quand je remarque au loin que la ligne s'arrête alors on ralentit doucement. Les lignes redeviennent courbes puis le décor revient à mes yeux. Il fait nuit, les lunes innondent de lumières, il y en a 2. Elles me font penser aux yeux de mon ou ma nouvelle amie, mais je crois que c'est une amie mais cela ne m'interesse pas plus que ça. Elle regarde elle aussi les 2 sphères argentées brillant d'une lueur surnaturelle. Elle me regarde, je plonge mon regard dans le sien, on se rapproche doucement l'un de l'autre, sans se quitter du regard. Je tends ma main doucement. tendrement, l'animal me lèche la main. Je suis ému par l'aventure vécue, la longue poursuite, le saut, la forêt, ces visions de vitesse, les décharges d'adrénaline. Je laisse filer une larme, le félin se rapproche tout doucement et plaque front contre le mien. Je serre sa tête contre moi. Je
tremble d'émotion. Un léger bourdonnement se fait entendre, je sais d'ou il vient. Il me calme, le pelage, sèche mes larmes et me fait doucement sourire. Je pense que je suis avec une femelle. Je ne sais pas comment l'appeler, peut importe, à chaque fois que je pense à elle, elle se retourne et grogne légèrement. Je me dis alors que je remettrais le "baptême" à plus tard. Elle s'éloigne de moi et s'allonge sous un arbre et me regarde. Elle m'invite à la rejoindre,je le sens, je le vois. Je viens. Je m'allonge entre ses pattes, je suis fatigué et apaisé. J'entends son coeur qui bat, d'une manière inhabituelle. Un rythme sur lequel on danserait bien mais là je suis trop fatigué pour bouger les jambes. je la regarde et passe la main sur ses "membranes". Elle ne réagit pas. Elle s'est endormie. Elle frissone. J'aurais bien aimé passer ma main sur la cicatrice que j'ai vu tout à l'heure, mais j'ai l'impression que depuis le début elle fait tout pour que je ne vois pas cette "trace" du passé... Doucement, moi aussi je commence à filer vers le néant du repos. Je me blottis contre elle, je passe la main dans son pelage et le sens. Je suis surpris par cette odeur familière et agréable. Je repense à certaines des plus agréables nuits de mon "ancienne" vie, je m'endors avec ce félin et cet "autre" qui partage mes pensées. Je sombre et retourne à ma réalité.

jeudi 11 novembre 2010

petit singe bondissant vers la liberté

L'autre soir, j'étais en ville. Il n'y avait personne, le rêve dans le rêve pour quelqu'un comme moi. Cette ville, je la connais trop bien, elle fait partie de ces rêves récurrents, le genre d'endroits ou j'aime être. Mettez vous à ma place un instant, imaginez vous en pleine possession de vos moyens physiques et errant sans but. Que feriez vous ?
Moi je l'ai parcourue , avec elle j'ai testé mes limites, j'ai voulu découvrir les siennes... Et je ne les ai jamais atteintes, jamais dans son horizontalité en tous cas parce qu'aujourd'hui j'ai tutoyé les nuages, j'ai pu atteindre la limite des "cieux" de cette ville et ce fut sans doute une des expériences les plus grisantes (oniriquement parlant) qui m'ai été donné de vivre. Tout a commencé comme d'habitude. Je me promenais, découvrant de nouveaux lieux, places, avenues et boulevards, revisitant les anciens aussi. Je vois aussi des "traces" de mes anciens passages, j'ai vécu des choses ici et cette ville ne veut pas les oublier. Puis je lève les yeux au ciel et je vois à nouveau , ces tours, dressées fièrement au dessus de ma tête, leur sommet était caché par les nuages d'une blancheur éclatante et pour la première fois j'ai envie de savoir ce qu'il y avait au dessus. J'aurais pu prendre l'ascenceur mais c'aurait été nettement moins intérressant à mon gout. Alors doucement, je me lance dans une course afin de "m'échauffer" un peu, pourtant je cours déjà à vive allure. Un banc se présente devant moi, je passe avec une facilité déconcertante. Puis vient une barrière, je n'ai pas le temps de penser qu'elle est déjà loin derrière moi. Un mur se présente devant moi, je n'hésite pas, je prends une impulsion sur lui, je ne devrais pas fermer les yeux, mais je le connais et d'instinct, je sais quand poser les mains pour me permettre de passer par dessus ce mur. Le vent qui siffle me fait penser à cet air qui a comme une odeur de liberté... Les lois de la physique, notamment celles de la gravité et de l'inertie se rappellent à moi, plusieurs fois, je tombe lourdement. Rien ne m'empêchera d'atteidre mon but, et j'aime cette sensation de légereté et de facilité. Fort de ces différentes expériences, je cours, saute et enjambe avec de plus en plus de facilités ces obstacles. j'enchaine les figures de style avec une facilité déconcertante, je me dis que j'aurai aimé être accompagné, mais aurait-il ou elle pu me suivre? Cette assurance et aisance quasi surnaturelle me fait presque peur.
Au fil de ma course je quitte le quartier des tours et me retrouve dans une zone avec des bâtiments peu élévés, je grimpe alors jusqu'au toit de l'un d'eux et m'élance sans interruption pour atteindre le toit suivant, pui encore et encore, jusqu'à me retrouver devant une place verdoyante, un "cube" de forêt serti dans le bitume j'y entre et ai l'impression de quitter cette ville, quand je me souviens alors être déjà venu ici... il y a longtemps, je sais ce que j'y trouverais si je m'avance plus encore, je m'éloigne de ce lieu et avec la vélocité d'un félin à pleine vitesse, je me retrouve alors sur une autre place entourée d'arbres je me place en plein centre et m'allonge dans l'herbe, avec le soleil comme berceuse....
Je me réveille, je n'ai pas oublié mon but alors je m'élance, vite à l'assaut de cette ville, je suis excité comme un petit singe qui découvrirait sa nouvelle forêt, à nouveau j'explore et prends de nouveaux chemins, des voix plus aériennes s'ouvrent à moi, mon corps prend des poses auxquelles je n'aurait pas pensé, je saute de plus en plus loin... Je m'amuse comme l'enfant que j'aurai aimé être. Finalement je suis devant ce défi, voir au dessus des nuages, la voix est ces trois tours qui semblent encore plus grandes, plus immobiles, plus charismatiques, plus et tellement plus encore. Malgré cela je m'élance avec une certaine appréhension et respect.

Les choses sérieuses étant sur le point de commencer je prends mes écouteurs et les mets en place, tel un guerrier se préparant pour aller en guerre. Je suis maintenant décidé, guidé par mon instinct et un rythme électronique, je bondis de parois en parois. je grimpe, saute m'aggripe et passe vite, je suis sur de mes appuis et rapide. Je cède de plus en plus de place à cette partie de moi qui veut toucher les cieux, cette partie joueuse qui dans d'autres circonstances me causerait bien du soucis. Je suis très curieux et impatient de savoir ce qu'il y a la haut. Alors je suis un peu plus violent dans cette montée, mes appuis sont plus intenses et mes sauts plus longs, j'ai l'impression que le bitume craque sous mes pieds. Je veux savoir, et je sais que je le regretterais si je n'y arrivais pas maintenant. Les tours sont hautes mais la fatigue n'a ps prise sur moi, et en même temps tout devient plus facile. Tout devient plus long et puissant, mes sauts, mes impulsions, lors d'un tour sur moi même je constate que ce n'étais pas qu'une impression, le fait que le béton craque sous mes pieds. La limite se rapproche, je suis plus vif. Je veux savoir, mes sauts sont trop longs et à chaque impact, j'abime cette ville qui m'est si chère. Alors je me mets à courir à la verticale, chose relativement étrange car je sens que si je m'arrête, je tombe. Cette course me fait comprendre que c'est encore loin, je pense être sur la plus grande des tours et je suis aussi proche de la limite alors je me remet à sauter. C'est grisant, toute cette adrénaline qui coule en moi. Je sens que je ne peux aller plus loin alors je prends appui sur cet immeuble et fait le plus grand saut qui m'aie été donné de faire, je ferme les yeux le temps de passer cette couche de nuages, qui s'est révélée être trop fine et mon bond lui est long, trop long.
Ca y est, je suis au dessus et il n'y a rien, les tours s'arrêtent net à la couche de nuages. Sous mes yeux il n'y a que le vide bleu et l'horizon, cette droite que j'aimerais tant toucher. Il y a d'autres nuages au dessus de ma tête et c'est tout, ce vide serein et calme. Je sens que mon ascencion s'arrête, je suis en apesanteur pendant un instant d'éternité comme si je devais observer et graver en moi cette image à jamais. Puis la Gravité se rappelle à mon bon souvenir et je tombe, j'ai les yeux fermés, une autre musique se pose dans le creux de mon imaginaire, me bercant avant mon retour sur Terre.

mercredi 10 novembre 2010

seul, mais entouré

L'autre soir, j'ai conté une histoire, celle d'une personne seule et qui à force de détermination et de courage avait pu sortir du sortir du trou dans lequel elle était tombée. Le soucis avec ce genre d'histoires, c'est que ça finit toujours bien et qu'on aimerait vivre dans ces histoires, pour échapper à la réalité...
Malheureusement, l'ennemi de cette histoire qui est la solitude est en fait un être bien plus perfide, sournois et vicieux comme une tenue qu'on ne pourrait pas retirer. C'est une forteresse dont les portes auraient été murées, une sensation dans laquelle on ne peut que s'enfoncer, une boucle sans fin menant tout droit au desespoir.
Le pire dans tout ça, c'est que cette sensation peut parfois apparaitre alors que vous en plein milieu d'une foule compacte ou en compagnie d'une personne que vous chérissez. Une solution serait de se mentir à soi même en s'occupant l'esprit pour ne pas constater l'absence de LA personne qui pourrait nous faire oublier ça. Une autre consisterait à prendre des armes et partir en quête pour vaincre ce fourbe personnnage, cette méthode est sans doute réservé aux personnes suffisament fortes d'esprit pour accomplir cet exploit. Une dernière serait de croire que l'on est jamais vraiment seul et que quelque part quelqu'un pense à nous... Le tout serait de le trouver ce fameux "quelqu'un". Sinon le plus facile reste d'accepter et de faire avec car après tout, ne dit-on pas qu'on meurt seul ?

samedi 6 novembre 2010

un jour, un lieu, une personne

On a tous voulu un jour (je pense) d'une force ou d'un don défiant l'imagination, une puissance qui ferait frémir les dieux eux mêmes. Il faudrait juste savoir comment l'utiliser...


Il y a peu, j'ai croisé une des entités les plus "puissantes" qui soient. Elle était calme, elle m'a appris beaucoup de choses... Je l'ai rencontré dans un lieu qui se passe de description, mais le feu dominait tout autour de nous, comme si il contenait cet être qui semblait être là de son propre chef. La façon dont je l'ai rencontré fut tout à fait hasardeuse, je la cherchais, mais je ne m'attendais pas à ce que cette personne aie cette "apparence". Malgré cela elle m'imposa sans même agir le fait qu'elle était digne du plus grand des respects, c'était au delà de son apparence... Il y a quelque chose qui m'a secoué au plus profond de moi, comme si insctintivement, j'avais rencontré un maître parmi les maîtres, j'ai resseti aussi une certaine crainte en la voyant, comme une proie plongeant son regard dans les yeux de son tueur...
Je me rappelle ne jamais avoir croisé son regard, je ne sais pas pourquoi, la dernière fois que ça c'est produit c'était avec un ange possédant des cieux dans les yeux mais c'est une autre histoire...
Cette personnne dégageait une puissance monstrueuse, être en sa présence était un peu comme se retrouver en plein coeur d'une étoile. Le temps de m'habituer à cette impression, nous avons discuté longtemps, très longtemps. Il m'a montré des choses, je lui en ai montré aussi. Par défi, j'ai tout de même voulu me mesurer à elle. Elle sut que je ne pouvait rien et ce fut rapide... Elle m'a ensuite montré quelque chose de très important qui me premettrait d'exprimer pleinement mon potentiel: le laisser aller... J'ai essayé, ça a été horrible, parce que je sais ce qu'il y a en moi et je sais que je ne peux pas le relacher, je souhaite aux personnes que j'aime de ne jamais voir et de ne jamais "affronter" cette partie de moi. Je ne suis pourtant pas un monstre, mais la matérialisation dûe à la libération de mon esprit de cette chose fut insupportable à ma vue. J'ai pourtant essayé de la modifier, de lui donner des formes et des couleurs acceptables. Je n'ai réussi que pour la forme, à cet instant il m'a dit que ce n'était pas le genre de choses que l'on modifiait comme ça. J'ai trouvé la puissance que je cherchait, même plus que ce que je voulais, c'est effrayant de d'énergie et de force, malgré la sombre aura qui en découle...
Il m'a aussi dit que cette puissance, peut importe son origine ou sa forme, je me devait de l'utiliser peut importe la façon, il m'a dit que je saurait.
Je lui ai alors demandé de me montrer sa vraie force. Ce que j'ai vu et ressenti m'a montré que je ne savais rien du terme "puissant", j'ai compris en voyant que c'était l'essence même de ce mot. C'était étrange, je le sentait me fixer, et moi j'était fasciné par ce déplacement d'énergies et ce flamboiement de couleurs chaudes, c'était fascinant, hypnotisant même? Ca irradiait de partout, ne laissant aucune ombre subsister. Cette vision a vraiment marqué mon esprit.
Une autre chose m'a marqué, c'est qu'il m'a dit que j'étais au moins aussi fort que lui, ce roi parmi les rois, les choses qu'il m'a montré, selon lui je suis capable de faire mieux ? Mieux que cette créature aussi forte que discrète, symbole d'une terre en feu indomptable et pourtant si sage, tellement craint... Je n'oublierai jamais cette rencontre, cette rencontre avec le roi Drâgon.

Fait étrange, il m'a parlé d'un couple étrange, un chat géant violet et une jeune fille ou femme errant par ses terres à la recherche d'un petit objet.
Je lui ai dit que cet objet m'appartenait. Je lui ai aussi demandé ou est ce qu'ils étaient. Il m'a juste répondu qu'ils avaient retrouvé cet objet auquel ils semblaient attacher beaucoup d'importance et qu'ils s'en étaient allés comme si ils fuiyainet quelqu'un ou quelque chose... Je suis alors parti le coeur lourd mais heureux tout en espérant que cette poursuite ne dure pas trop longtemps. En espérant aussi qu'ils qu'ils ne perdent ni cassent cet objet si important pour moi.

lundi 1 novembre 2010

I've lost against the reality

Le seul souci avec certains de mes rêves, c'est qu'ils ne se réalisent pas, sans doute parce que je n'ai pas assez d'audace ou par manque de courage. Qui a dit que voler à côté d'un dragon ne sera jamais possible ? Qui a dit qu'un chat violet d'un mètre quatre vingt n'existe pas? Il y a un tas d'autres trucs qui "physiquement" ne se réaliseront jamais. Il faut parfois admettre que le sommeil est le plus souvent le plus sûr des refuges, et aussi le plus inattendu des voyages, parce qu'on ne sait jamais ou on va ni comment on y va. Un peu comme la vie en fait, mais en plus "drôle".
Toujours est-il que mes rêves à moi m'emmènent trop loin et dans des lieux ou il est difficile de revenir (et ou on ne retourne que de très rares fois)
Il y a longtemps, j'ai croisé une rêveuse accompagnée d'un animal fascinant, mais je n'ai pas pu leur parler très longtemps, ils s'en sont allés vers des horizons qui me resteront à jamais inconnus. Le souci c'est qu'ils sont partis avec quelque chose d'assez important pour moi. Voici une petite image d'eux au cas où vous les croiseriez, demandez leur poliment de revenir me rendre cette toute petite chose si importante, ils comprendront.

Bonne soirée et beaux rêves.

samedi 30 octobre 2010

irrépressible, irrésistible...(post matinal, pour une fois)

Il y a des jours ou la colère prend une place toute particulière chez l'être humain, et elle se manifeste de bien des façons. La plupart ont de bien tristes conséquences, en ce qui me concerne j'essaie de la canaliser pour rester productif quoi qu'il arrive....


Vous aurez remarqué en regardant ces traits que je suis un fan de Ankama et plus particulièrement de la série et de l'univers Wakfu(si vous n'avez pas vu vous êtes au courant ^^) . Je trouve que les auteurs font vraiment un beau travail au niveau du dessin et de l'intrigue, en réfléchissant bien, ce dessin animé soulève une toute petite question: "Peut-on aller jusqu'à l'extrême limite en sachant que personne ne saura ce qu'il s'est passé ?"

et parce que je vous aime bien, je vous présente une personne qui s'est incrustée dans ma vie et que j'ai décidé de ne pas laisser repartir. Lui aussi a ses rêves, je me doute qu'ils doivent être autrement différents de ceux du commun des mortels
Vous avez déjà eu un chat? Vous avez déjà vu un chat jouer? Moi j'en ai un, je l'aime beaucoup et je passe beaucoup de temps à l'observer. Je me demande d'ou vient toute la mystification autour de cet animal; c'est vrai quil est synonyme de mystère et d'indépendance. Pour moi, les chats ont un pied dans une ou plusieurs autres réalités, ce ne sont que des voyageurs plus ou moins présents dans ces réalités qui dépassent notre champ de perception. Ils sont en mesure de voir des choses dépassant notre entendement. Je vois souvent le mien jouer, il est mignon. Mais la seule chose qui me dérange est le fait qu'il ne joue pas avec avec quelque chose que je puisse voir. C'est intriguant et tellement drôle. Ce qui est moins drôle, c'est la façon qu'il a de regarder l'extérieur. Je lui ai pourtant bien fait comprendre qu'il était libre de partir quand il voulait. Mais il revient toujours. Ce qui est moins drôle aussi, c'est cet air triste qu'il prend quand je le regarde dans les yeux. Je ne sais pas si les chats ont la  possibilité de voir au delà de l'enveloppe charnelle mais son comportement me prouve qu'ils ont bien cette capacité.

Bonne soirée

lundi 25 octobre 2010

reflexion

Il y a des matins ou soirs ou on réfléchit à s'en faire brûler les neurones. Allez savoir pourquoi, le but de notre réflexion nous échappe. La plupart du temps, les réponses que l'on trouve ne sont pas celles que l'on souhaite. Pourtant elles sont le fruit de notre propre recherche, pour parfois être en paix avec soi même...
Toujours est-il que le résultat est là, parfois ce sac de noeuds mental mène certains à des extrémités qu'on n'oserait pas imaginer.
Seuls ceux qui ont le courage de mettre les mains dedans mourront en paix.
Moi je continue de conter des histoires que j'aimerai vivre ailleurs que dans ma tête...



Bonne soirée

vendredi 22 octobre 2010

Je sais que ce n'est pas bien de vous habituer à un rythme aussi élevé de publications... Mais j'ai le temps, alors j'en profite.
Un des avantages de ma situation, c'est que je peux m'exprimer d'au moins deux façons différentes, au cas ou l'une d'entre elle ne marcherait pas, aujourd'hui j'ai choisi l'image, au sortir d'un rêve plutôt triste, je vous raconterais bien l'histoire mais vous savez, ça se floute avec le temps, on perds des détails et puis il faut inventer des histoires fort jolies afin de vous sortir d'une certaine monotonie...
Enfin bon, il parait que les rêves ont un sens, que l'on m'explique alors, je me sens un peu perdu sur la voie d'un rêve ou le bout semble être inaccessible, j'aurai bien besoin d'un peu d'aide. 
Je vous laisse le choix de voir et de comprendre ce que vous voulez.
Bon réveil.


mardi 19 octobre 2010

le concept du rêve éveillé

Il y a des jours comme ça ou l'imaginaire prend le pas sur le réel, la plupart du temps c'est discret, des choses que l'on remarque à peine, ou plutôt que notre époque ne nous permet pas de remarquer... Toujours est-il que parfois, des gens ouvrent parfois les yeux et ce sont eux qui nous content ces si belles histoires.
Je ne prétends pas en faire partie, je vous raconte juste ce que j'ai vu ce jour là, je l'agrémente d'un dessin qui est bien en dessous des impressions de ce que j'ai ressenti, mais visuellement c'est ce qui y ressemble le plus.

Je rentrais chez moi d'une soirée relativement arrosée, il faisait chaud, l'alcool qu'il me restait dans le sang n'arrangeait pas les choses. Toujours est-il que je ne suis pas sur de ce que j'ai vu cette après midi là. Comme à mon habitude, j'avais les yeux levés vers le ciel, de toute façon là ou je vis, il n'y a rien de beau sous la ligne d'horizon. Je ne suis pas loin de chez moi maintenant, je suis dans mes pensées et lève instinctivement les yeux au ciel, je ne fais pas tout de suite attention, mais dans le ciel azur, entouré de nuages blancs comme neige, une masse sombre. J'avais la musique à fond. Intrigué, je relève les yeux et là je remarque un immense dragon noir, il avait l'air blessé mais il n'y avait pas de sang, j'avais peur qu'il s'écrase au sol. Malgré cela il imposait à moi sa majesté sombre, il dégageait une puissance énorme. J'étais impressionné par l'aura qu'il dégageait. Je suis resté longtemps à observer son vol, lent et magnifique. Comment le décrire, il avait un corps massif, uniquement des ailes comme membres, je pense qu'il doit faire du monde éthéré, là ou il n'y a pas de sol. Il avait une machoire large, ce devait sans doute être un prédateur. Je n'ai pas vu ses yeux, mais sa présence au dessus de moi me fait encore frissoner, même maintenant encore à l'écriture de ses lignes, je repense à cet instant solitaire sur une route perdue, noyée par l'aura de puissance d'un être que je crois avoir vu, car il est rare de voir des dragons et encore plus en plein jour. Je suis resté à le regarder, m'ignorant dans toute sa puissance et disparaissant progressivement dans l'immensité azurée. Je ne sais pas si j'ai rêvé, mais je suis sur que ces entités d'un autre âge existent. Je suis sur qu'il existe encore un peu de magie, je préfère y croire quand je vois le monde qui m'entoure.

lundi 18 octobre 2010

doux désir, violente tendresse

Aujourd'hui le rêve ne sera pas textuel, ne me demandez pas pourquoi vous n'aurez pas votre pavé de texte racontant mes pérégrinations oniriques dans des mondes que je me forge de toutes pièces pour fuir cette réalité un poil trop dure à mon gout. N'allez pas chercher chez moi des idées étranges en voyant cette image.
C'est un croquis sur lequel je n'ai passé du temps que pour les cheveux et malgré ça il reste un ignoble défaut ... Qu'en pensez vous ?





Je vous offrirai du texte la prochaine fois. A bientôt mes chers rêveurs.

samedi 16 octobre 2010

Sadness is here for feel and understand what is happiness

Uh ooh !! Bonsoir à toi mon cher alors voici une petite compo faite sous le coup d'une inspiration soudaine en écoutant ça.
Personnellement, je trouve ça beau et j'ai bien l'intention, quand j'en aurai le temps de réaliser une animation(je prépare le storyboard dans mon temps "libre"). Histoire à suivre...

Pour toi public, voici ce "texte".


J'observe, je suis dans une grise pénombre, il pleut une pluie blanche, les gouttes ne tombent pas au sol. Au loin, je vois une ombre marcher sur un sol invisible. J'entends au lointain une musique qui m'est familière...
L'ombre continue de s'approcher, je n'ai pas peur. Cette silhouette est celle d'un un homme, noir comme la suie, chauve. Il est torse nu, son pantalon est moins sombre, mais noir tout de même. Il semble fait de ténèbres. Il est grand et musclé. Son visage est assez carré, il dégage un certain charisme, mais il a l'air triste et son regard est fixé vers le bas. Je remarque le contraste que font ces yeux avec le reste du lieu et de son corps, ils sont rouge sang, il n'y a pas de d'iris ni de pupille.J'arrive à "croiser" son regard, j'ai l'impression qu'il sait que je l'observe et pourtant son regard me transperce et un frisson me surprend. Je remarque aussi que la pluie sur et autour de lui le frappe avec une certaine violence.
La musique commence.
Les traits de son visage s'adoucissent, il commence à bouger, ses mouvements sont amples et calmes, ils dessinent des spirales et des courbes. Son corps sous la pluie fait montre d'une grâce et d'une aisance que je n'ai jamais vue, je vois sa peau frémir sous les impacts de la pluie tombant à sa verticale, je suppose qu'il souffre, il a les yeux fermés. J'ai l'impression qu'il essaie de me faire comprendre quelque chose... La pluie semble s'intensifier doucement. Il lutte mais continue malgré tout, avec une élégance qui me fait sourire, il a toujours les yeux fermés mais lui aussi sourit. Je tente de définir les mouvements qu'il effectue, c'est un croisement entre le taï-chi, le modern-jazz et le hip hop. La pluie s'intensifie encore, au point qu'on ne distingue plus le fond noir, il s'arrête, il me fixe de ses yeux rouges qui ne semblent plus humains, le rouge de ses yeux coulent. Il pleure de douleur mais je sens qu'il veut continuer, je ressens sa douleur. Elle m'estomaque.
La pluie est violente, je souffre pour lui, je dois lui montrer que je le regarde toujours, je vois qu'il y a des "trous" sur sa peau, au travers desquels j'aurais espéré voir de la chair... Mais je ne vois que la pluie, de plus en plus violente. Il est à genou, tête baissée et le regars visant un sol qui n'existe pas. Il se relève, il reprend son mouvement, plus énergique et plus vif malgré la douleur, comme si il tentait d'éloigner la pluie. Son corps se désagrège au fil des mouvements, sous les impacts de la pluie, il a les yeux fermés de nouveau, je sens qu'il sait qu'il ne les rouvrira plus. Il est là ce n'est plus la même énergie qui l'anime, il semble enragé malgré toute la douceur, la précision et la souplesse de ses gestes, c'est vraiment intense. Avec ce qui lui reste de "peau", il arrive à éloigner la pluie un instant.
La musique s'arrête.
Cet instant furtif me sembla durer une éternité. Je tente de contenir des larmes bien réelles, l'homme ouvre les yeux malgré ce que j'ai dit plus tôt. Son regard plonge dans le mien. Je peux pas résister. Alors ca y est, je sais ce qu'il va se passer ensuite. Une larme roule sur ma joue, je tourne instinctivement mon visage vers l'exterieur, pour ne pas qu'on puisse la voir...
La musique reprend et la pluie aussi, s'écrasant comme une masse sur le peu de matière restant, ça va vite trop vite, je ne veux pas de cette suite, ma vue se brouille par les larmes, je ne veux pas que cette danse s'arrete, je ne veux plus "qu'il souffre". Il ne reste maintenant que son visage, il ne bouge plus, la pluie se calme... Il continue de disparaitre! Pourquoi?! Il me fixe intensément, avec tendresse, je sais pourquoi il a fait ça. Une larme coule, le rouge contraste, elle ne disparait pas. Ô que j'aimerais pouvoir l'attraper! Mais je relève les yeux pour voir disparaitre mon "ami" son sourire calme et apaisé, il 
voulait que ce soit les dernières choses que je retienne de lui... Il a disparu, il ne reste que moi et cette "pluie", qui ne fait pas de bruit et qui tombe indéfiniment...
IL n'est plus là
IL n'est plus
IL ne sera plus
Pourquoi me sens-je si seul sous cette pluie que je ne sens pas 

vendredi 15 octobre 2010

Bonsoir

Alors il ne s'est rien passé hier parcec que contrairement à ce que vous pouvez penser, j'ai une vie, moi ce qui explique pourquoi je poste toujours après minuit.
Il parait que je dessine alors voici un petit croquis dont je suis particulièrement fier et dont ma source d'inspiration était le cultissime Monster Hunter Freedom 1 (MHF pour les intimes). Je vous laisse admirer cet essai qui date tout de même d'il y a deux ans. Un jour, je le passerai en colorisation numérique.


Et voici la petite histoire avant d'aller dormir


Aujourd'hui, je me réveille allongé face au ciel. Mon immobilité face à cette vision ne me déplait pas, je sens du sable mais je ne peux pas tourner la tête, je suppose que je suis sur une plage au vu de la légère brise qui caresse mon visage.
Les nuages voyagent dans l'Azur du ciel très vite, comme si ils fuyaient. Je repense au combat et à l'état physique dans lequel il m'a mis, je présume que mon immobilité actuelle vient de là. Le silence aussi, il est pesant mais vient de moi, donc j'en profite un peu pour "glander" mentalement, imaginer que ces nuages sont des troupeaux d'animaux s'en allant vers d'autres lieux plus gais (comme je le fais en ce moment).
Soudainement, les nuages s'arrêtent net, j'ai l'impression qu'ils se recomposent, ils prennent une forme humaine ailée. Un souvenir me saute aux yeux. Un homme s'élevant vers les nuages, des ailes dans le dos... Je m'imagine que c'est un message qui m'est destiné, j'imagine un tas de trucs dans le silence qui me tient compagnie (je repense à mon "ancien" monde et aux gens qui l'habitaient et à ceux qui viendront après) mes pensées vont désormais vers cette personne. Le vent se réchauffe, je remarque que le ciel s'assombrit, le changement est quasi imperceptible. La forme que j'ai vu a disparu, ce devait être mon imagination...mais pour l'instant elle se focalise sur cette personne de "là-ou-j'étais-avant", j'aurais aimé être avec elle dans ce monde et qu'on partage toutes ces expériences ensemble. Toujours les yeux rivés vers le ciel, je constate en fait que c'est un mélange de couleurs qui s'opère. Il est maintenant d'un bleu magnifique avec une teinte violette qui le réhausse.
J'ai chaud et je ne peux pas (encore) bouger, je pense à cette personne, je n'entends toujours rien, mes pensées sont arrivées à leur but... Je l'imagine, j'imagine son sourire, sa douceur, ses formes, sa tendresse. Je l'entends sourire, le ciel prend une teinte violacée, ça m'apaise. Le vent se calme mais je ressens une chaleur intense maintenant, j'aimerais qu'elle le ressente, je me rappelle qu'on était très proches, et je regrette d'être seul... Le ciel est mauve et le vent se relève doucement, comme une caresse. Son contact me manque et j'imagine que le vent est sa main qui caresse mon visage, une légère tristesse me gagne, à moins que ce soit du manque. Toujours est il que je suis seul et que je ne peux pas bouger, je suppose qu'elle le pourrait et qu'elle me porterait dans un endroit plus "sûr" malgré le fait que je sois à l'aise ici et que je resterais bien ici encore un peu. le ciel perd un peu de son bleu pour gagner en rouge, les nuages disparaissent. Je me fait une image mentale de son visage j'imagine ses expressions selon mes souvenirs, elle me plaisait vraiment beaucoup, elle me plait toujours, elle me plaira sans doute toujours, tout chez elle me plait sauf cette "ombre" qui plane autour d'elle, même si la lumière qu'elle dégage atténue grandement cette partie là. Je me rappelle que cette ombre ne vient pas d'elle, elle ne fait que l'entourer comme un brouillard. Le ciel est maintenant rouge bordeaux
Je me rappelle l'avoir approché, j'ai eu peur de cette ombre mais je me suis habitué, j'aimerais lui tendre la main et la sortir de ce brouillard, que son esprit puisse admirer le soleil, même si ce n'est que pour une seconde... Je ne pense pas avoir les moyens de l'en sortir mais on dit qu'oser c'est avoir alors peut être que...
On dit que le bonheur est conditionné par la violence et la durée de nos douleurs passées. Ainsi on peut passer à côté d'une vie en étant dans l'illusion du bonheur.
Je sais que j'éprouvais de forts sentiments pour elle, ils ont vite grandi. Peut être trop vite d'ailleurs mais je ne le regrette pas, c'est maintenant trop tard, je sais qu'il c'est passé des choses dans cet "autre monde" je sais que je lui ai fait mal. Le ciel semble furtivement passer au noir puis redevient rouge sombre.
Mais maintenant, ce que je ressens est fort, il s'est passé beaucoup de choses, il s'est dit beaucoup de choses, j'aimerais que cela se continue à Symphoni mais elle aura beau se faire aussi petite qu'une souris, elle ne pourra jamais "être" avec moi. le ciel est maintenant magenta. J'ai vraiment chaud. Je l'aime. J'ai l'impression que toute la solitude terrestre m'accable, et pourtant cette sérénité retient mes larmes, je suis bien dans mon immobilité et ce silence me fait le plus grand bien. Je me sens capable de choses dont je n'aurais même pas rêvé auparavant et pourtant je suis immobile. J'ai l'impression d'être dans ses bras, sans doute le seul autre endroit ou les ténèbres de la réalité ne viendront sans doute jamais me chercher, j'y suis déjà allé quelques fois, j'y serais bien resté mais bon... Je ferme les yeux, je quitte ce ciel rouge passion sur une dôle d'impression, je n'ai pu que "regarder" les cieux, infini et sérénité sont les mots qui me viennent à l'esprit quand je lève les yeux au ciel. Alors tout ce temps allongé impotent relève de l'éternité.

Je vous laisserai le loisir de trouver ça cucul la Praline, bonne lecture et à bientôt.

mercredi 13 octobre 2010

Mais en vrai dans la vraie vie...

Suite à ces quelques mots vous aurez droit à votre rêverie journalière, même si celle ci arrive un peu tôt...
Je suis jeune, il y a un tas de questions auxquelles je n'ai pas de réponses, en voici une: est ce que l'on peut se considérer artiste à partir du moment ou le Mon souhaite investir dans vos oeuvres ? Toujours est-il qu'il y a peu, deux personnes ont acheté certaines de mes oeuvres que je vous montrerai ci-dessous, à vous de juger.

 Alors pour bien comprendre ce "tableau" il faut savoir que je tire mes influences de TOUT ce qui peux ressembler de loin ou de près à un dessin. J'estime que l'art n'est pas visible que dans les musées parce qu'à chaque coin de rue ou au détour d'un virage, on peut tomber sur des lettres ou autres dessins qui nous permettent, le temps d'un clin d'oeil et/ou d'un pas changer de la grise monotonie que représente à mon sens la ville... Je voulais représenter que l'art n'est pas propre et avant de l'être il doit passer par ce stade, cette apparente non finition qui pour certains pourrait devenir un style graphique. Pour ce qui est du personnage, c'est une de mes possibles représentations en tant que Junkey.



Pour celui ci c'est très simple, parfois mais souvent tout de même, mes inspirations viennent de mes sentiments, ce qui peut être assez frustrant parce que je n'arrive pas encore à retransmettre parfaitement mes états d'âme sur une feuille ou autre support. Toujours est il que ce mélange de tristesse et de colère dont les raisons sont si obscures que je les ai oubliées a plu.


Voilà pour ces dessins. En ce moment, pour une amie, je prépare un triptyque sur la Femme, c'est assez difficile pour moi car je n'ai que peu d'expérience en matière de Femme... Ca prend du temps, mais un "artiste" sans ambition est un homme mort alors bon, j'y arriverai et j'espère que ça lui plaira, je posterai sans doute des croquis de cette commande si le client veut bien.

Je suppose que je vous l'attendiez avec impatience alors voici ma rêverie du soir, sans doute qu'elle sera le fil rouge de ce blog. J'aimerai illustrer cette histoire parce que cet univers fait vraiment partie de moi... Bonne lecture, bienvenue en moi et bon voyage ^^


Aujourd'hui je me réveille au même endroit, au niveau de "l'ange", sa vision m'inquiète un peu, je ressens une tristesse indéfinissable quand j'essaie de fixer son regard. Je ne m'attarde pas, j'hésite cependant à explorer l'extérieur luxuriant (la mélodie extérieure me fait un peu peur pourtant, comme si le monde était agité...) et l'intérieur un peu plus calme, je suis oppressé, je sens une douleur que je n'explique pas, elle ne vient pas de moi, j'ai peur que ma présence soit indésirable, mais je me dis que ce monde a les moyens de m'éliminer. Je décide alors de rester à l'intérieur la tour et de chercher un moyen d'accéder aux autres étages. Je tourne autour des statues représentant ce qui semble être la faune et la flore de Symphoni, je remarque un serpent immense doté de 2 rangées d'immenses membranes sur son ventre, j'ai cru aussi comprendre que les statues étaient des mises en situation, l'animal ne touche pas le sol... j'espère qu'il n'y a pas d'animaux plus grands, je m'attarde un peu sur la précision de la sculpture, j'ai parfois l'impression,  dans ses mouvements de lévitation que la chose est vraiment vivante et qu'à tout moment pourrait m'enserrer dans ses anneaux... je pense plutôt qu'il m'écraserais, j'estime sa taille à une trentaine de mètres et son diamètre à 3 mètres. Je suis maintenant à l'autre bout de cette salle pharaonique, je remarque une immense membraneau dessus de laquelle lévite une plateforme stylisée, instinctivement, je monte dessus. Un léger bourdonnement se fait entendre, la plateforme monte, pourtant je n'entend rien, je me dis que sur Terre un tel dispositif tuerai à cause de la pression accoustique. Perdu dans mes pensées je ne me rends pas compte que "l'ascenceur" s'est arrêté au centre d'une baie vitrée panoramique.
Ce que je vois me coupe le souffle! Je suis extasié devant la beauté des couleurs qui pourtant n'ont rien de différent avec celles "d'ou-je-viens". Je vois des architectures impossibles, des arbres enlaçant des immeubles, des immeubles de tailles surhumaines enlaçant des arbres avec une volupté, une sensualité qu'aucun architecte censé n'oserait imaginer. Ces formes! Ces courbes! Parfois cassées par un angle bien placé qui élève chacune de ces structures au rang d'oeuvre d'art. Ces tours pourtant immenses mais ou on ne ressens aucune verticalité. Je me remets en tête (tant bien que mal) que je suis dans une ville , certainement construite par Ceux du Premier Mouvement. 
Je lève la tête pour m'adonner finalement à mon passe temps favori, donner des formes aux nuages, après quelques errances et avoir remarqué quelques roses aux épines en forme de bouches et autres méduses, je vois quelque chose qui m'inquiète, je recule d'un pas, je le fixe à nouveau, Ce nuage noir, fier dans l'immensité bleue, il grandit et tous les autres nuages qu'il touchent virent au noir encre et grandissent à leur tour. Telle une maladie, ils envahissent le bleu azur du ciel pour ne laisser place qu'aux ténèbres, j'ai l'impression d'assister à l'apocalypse. Soudain, un flash rouge m'aveugle, j'ai l'impression d'avoir du sang dans les yeux et me rends compte que ce n'est pas qu'une impression mais je n'ai pas le temps de me remettre de ce choc, un cri assourdissant fait passer mes mains de mes yeux à mes oreilles, j'ai l'impression d'entendre toute la douleur du monde, c'est insoutenable les vibrations me font mal, j'ai l'impression que je vais exploser. Je ne tiendrais pas un second coup de ce qui semble être la foudre de Symphoni, mes tympans sifflent, j'ai l'impression qu'un taureau m'est passé au travers en réarrangant mes oragnes au passage, je nettoie mes yeux. Ce que je vois alors défie mon imagination, l'éclair est là ! Permanent! sifflant comme un serpent. Sifflement auquel la terre répond par un cri féminin assourdissant. Je vais devenir sourd! Mes tympans vont éclater! Mais je n'arrive pas à quitter des yeux ce spectacle de la foudre frappant et restant là immobile, comme si elle attendait quelque réaction d'un sol que je pensais inerte. Ce que je vois et entend alors me fais penser que je devrais vraiment m'ouvrir à toutes les impossibilités probables en cet univers. Le cri se transforme en puissante mélodie, comme une armée de barytons. Un chant grave, lent et d'une puissance indescriptible résonne dans toute la nature même la tour ou je suis qui ne bronchait pas jusque là se met à vibrer au son de cette mélodie, je remarque que les memebranes vibrent autour de moi comme une réponse à un appel guerrier. La mélodie s'amplifie encore et encore, mon corps est broyé sous la puissance de ce chant, j'ai l'impression d'être mort et pourtant quelque chose (ou quelqu'un) me maintient debout pour que je puisse continuer à sentir et observer la toute puissance, ou alors me montrer mon impuissance et ma faiblesse quant aux énergies en présence... Malgré tout ce que je vois me fait halluciner. Je vois au lointain, une membrane immense, je repense au serpent que j'ai vu et constate avec une horreur teintée d'admiration que cette statue n'était qu'une réplique de plus petite échelle. J'essaie alors tant bien que mal de trouver ce que le serpent "attaque" at au même moment, le chant s'arrêta. une vibration me fit comprendre que l'éclair retoucha le sol. Ce qui se passa ensuite ... Un bruit de basse me projeta contre la vitre opposée sans que je n'aie eu à toucher le sol j'estime mon "vol" au diamètre de la tour, ce fut long. Je n'entend plus rien, j'ai vraiment mal, je lutte pour ne pas tomber dans les vapes, je sais que je ne tiendrais pas longtemps à ce rythme, il ne me reste que la vue comme sens viable, les autres étant étourdis par la douleur. Mais ce que je vois, ou ce que je crois voir. Un immense éclair vert partant du sol et zigzaguant dans les cieux je vois les vitres trembler et exploser ma vue se brouille, je suis triste que ces titans doivent se battre, sans doute pour un territoire. Il n'y a plus d'éclairs, le silence semble être revenu, mais le ciel est toujours noir et pourtant j'y voit clairement, je vois des gouttes rouges qui s'abbatent mollement et grassement sur les vitres, cette sensation d'opression me revient, j'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose de vraiment grave à ce titan des cieux malgré tout. Je perds conscience.

Si vous avez des questions quant au début de ce rêve la réponse est simple, il y a un début à tout, et là vous prenez une série de rêves en cours soyez patients vous aurez l'épisode zéro plus tard...

Bon réveil


mardi 12 octobre 2010

Bonne nuit à toi

Bonsoir à toi, si tu passes par hasard par chez moi, ne sois pas impressionné, ne lance pas tes doigts agiles sur ces deux touches qui fermeront cette page que tu auras sans doute trouvé sans intérêt. Je ne t'en voudrais pas, je ne suis qu'un rêveur...
Désolé de ne pas m'être présenté poliment, je suis Junkey, comme j'aime à le dire, c'est un peu court, mais que dire d'autre, la nature humaine étant si changeante... Je n'ai pas la prétention de vous emmener dans des univers ou tout prend soudain une dimension merveilleuse, je vais juste raconter, dessiner, exposer mes pensées et mes songes, qu'ils soient beaux ou non. J'aimerais vous dire que j'ai quelque chose à raconter, mais raconter des rêves... c'est un peu comme définir l'indéfinissable, donc je broderais du fil d'or qui me maintient en vie des histoires inspirées de souvenirs, de gens, de lieux et de rêves qui eux sont bien réels.
On pourrait me penser artiste, je vous laisse maître de cette décision quant à cette idée. Ne vous y trompez pas, je n'aime pas le monde dans lequel je vis, alors je m'échappe sans doute un peu trop souvent de cette réalité, bercé par la Musique, mais n'allez pas croire que je veux en finir, je suis juste arrivé au constat que ma Vie ne vaut la peine d'être vécue que dans mes rêves ou contrairement à ce que vous pourrez penser, je ne suis pas forcément le maître.
Trêve d'élucubrations, écoutez de la musique, lisez moi, je n'ai plus rien à vous cacher. Si vous ne supportez pas, prenez votre morceau préféré, sortez par une nuit sans nuages, levez les yeux au ciel, tendez un doigt au ciel, l'étoile que vous pointerez brillera à jamais pour vous, trop heureuse que vous l'ayez enfin choisie, elle vous apportera lumière et chaleur, parce que vous l'avez choisie. Cependant, choisissez bien votre voûte céleste, il se pourrait que ce soit vous qui fassiez naître les étoiles avec lesquelles vous vous lierez, alors ne les faites pas disparaître parce qu'il n'y a vraiment rien de bon dans les ténèbres de la solitude.

Ceci clôt une présentation sans queue ni tête, celle d'un rêveur étourdi ayant tant de mondes à faire vivre, trop d'histoires à raconter, trop de dessins à exposer, un rêve sans doute sans fin dans lequel vous avez tous une place.
Bon rêve.