vendredi 15 octobre 2010

Bonsoir

Alors il ne s'est rien passé hier parcec que contrairement à ce que vous pouvez penser, j'ai une vie, moi ce qui explique pourquoi je poste toujours après minuit.
Il parait que je dessine alors voici un petit croquis dont je suis particulièrement fier et dont ma source d'inspiration était le cultissime Monster Hunter Freedom 1 (MHF pour les intimes). Je vous laisse admirer cet essai qui date tout de même d'il y a deux ans. Un jour, je le passerai en colorisation numérique.


Et voici la petite histoire avant d'aller dormir


Aujourd'hui, je me réveille allongé face au ciel. Mon immobilité face à cette vision ne me déplait pas, je sens du sable mais je ne peux pas tourner la tête, je suppose que je suis sur une plage au vu de la légère brise qui caresse mon visage.
Les nuages voyagent dans l'Azur du ciel très vite, comme si ils fuyaient. Je repense au combat et à l'état physique dans lequel il m'a mis, je présume que mon immobilité actuelle vient de là. Le silence aussi, il est pesant mais vient de moi, donc j'en profite un peu pour "glander" mentalement, imaginer que ces nuages sont des troupeaux d'animaux s'en allant vers d'autres lieux plus gais (comme je le fais en ce moment).
Soudainement, les nuages s'arrêtent net, j'ai l'impression qu'ils se recomposent, ils prennent une forme humaine ailée. Un souvenir me saute aux yeux. Un homme s'élevant vers les nuages, des ailes dans le dos... Je m'imagine que c'est un message qui m'est destiné, j'imagine un tas de trucs dans le silence qui me tient compagnie (je repense à mon "ancien" monde et aux gens qui l'habitaient et à ceux qui viendront après) mes pensées vont désormais vers cette personne. Le vent se réchauffe, je remarque que le ciel s'assombrit, le changement est quasi imperceptible. La forme que j'ai vu a disparu, ce devait être mon imagination...mais pour l'instant elle se focalise sur cette personne de "là-ou-j'étais-avant", j'aurais aimé être avec elle dans ce monde et qu'on partage toutes ces expériences ensemble. Toujours les yeux rivés vers le ciel, je constate en fait que c'est un mélange de couleurs qui s'opère. Il est maintenant d'un bleu magnifique avec une teinte violette qui le réhausse.
J'ai chaud et je ne peux pas (encore) bouger, je pense à cette personne, je n'entends toujours rien, mes pensées sont arrivées à leur but... Je l'imagine, j'imagine son sourire, sa douceur, ses formes, sa tendresse. Je l'entends sourire, le ciel prend une teinte violacée, ça m'apaise. Le vent se calme mais je ressens une chaleur intense maintenant, j'aimerais qu'elle le ressente, je me rappelle qu'on était très proches, et je regrette d'être seul... Le ciel est mauve et le vent se relève doucement, comme une caresse. Son contact me manque et j'imagine que le vent est sa main qui caresse mon visage, une légère tristesse me gagne, à moins que ce soit du manque. Toujours est il que je suis seul et que je ne peux pas bouger, je suppose qu'elle le pourrait et qu'elle me porterait dans un endroit plus "sûr" malgré le fait que je sois à l'aise ici et que je resterais bien ici encore un peu. le ciel perd un peu de son bleu pour gagner en rouge, les nuages disparaissent. Je me fait une image mentale de son visage j'imagine ses expressions selon mes souvenirs, elle me plaisait vraiment beaucoup, elle me plait toujours, elle me plaira sans doute toujours, tout chez elle me plait sauf cette "ombre" qui plane autour d'elle, même si la lumière qu'elle dégage atténue grandement cette partie là. Je me rappelle que cette ombre ne vient pas d'elle, elle ne fait que l'entourer comme un brouillard. Le ciel est maintenant rouge bordeaux
Je me rappelle l'avoir approché, j'ai eu peur de cette ombre mais je me suis habitué, j'aimerais lui tendre la main et la sortir de ce brouillard, que son esprit puisse admirer le soleil, même si ce n'est que pour une seconde... Je ne pense pas avoir les moyens de l'en sortir mais on dit qu'oser c'est avoir alors peut être que...
On dit que le bonheur est conditionné par la violence et la durée de nos douleurs passées. Ainsi on peut passer à côté d'une vie en étant dans l'illusion du bonheur.
Je sais que j'éprouvais de forts sentiments pour elle, ils ont vite grandi. Peut être trop vite d'ailleurs mais je ne le regrette pas, c'est maintenant trop tard, je sais qu'il c'est passé des choses dans cet "autre monde" je sais que je lui ai fait mal. Le ciel semble furtivement passer au noir puis redevient rouge sombre.
Mais maintenant, ce que je ressens est fort, il s'est passé beaucoup de choses, il s'est dit beaucoup de choses, j'aimerais que cela se continue à Symphoni mais elle aura beau se faire aussi petite qu'une souris, elle ne pourra jamais "être" avec moi. le ciel est maintenant magenta. J'ai vraiment chaud. Je l'aime. J'ai l'impression que toute la solitude terrestre m'accable, et pourtant cette sérénité retient mes larmes, je suis bien dans mon immobilité et ce silence me fait le plus grand bien. Je me sens capable de choses dont je n'aurais même pas rêvé auparavant et pourtant je suis immobile. J'ai l'impression d'être dans ses bras, sans doute le seul autre endroit ou les ténèbres de la réalité ne viendront sans doute jamais me chercher, j'y suis déjà allé quelques fois, j'y serais bien resté mais bon... Je ferme les yeux, je quitte ce ciel rouge passion sur une dôle d'impression, je n'ai pu que "regarder" les cieux, infini et sérénité sont les mots qui me viennent à l'esprit quand je lève les yeux au ciel. Alors tout ce temps allongé impotent relève de l'éternité.

Je vous laisserai le loisir de trouver ça cucul la Praline, bonne lecture et à bientôt.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire