mercredi 13 octobre 2010

Mais en vrai dans la vraie vie...

Suite à ces quelques mots vous aurez droit à votre rêverie journalière, même si celle ci arrive un peu tôt...
Je suis jeune, il y a un tas de questions auxquelles je n'ai pas de réponses, en voici une: est ce que l'on peut se considérer artiste à partir du moment ou le Mon souhaite investir dans vos oeuvres ? Toujours est-il qu'il y a peu, deux personnes ont acheté certaines de mes oeuvres que je vous montrerai ci-dessous, à vous de juger.

 Alors pour bien comprendre ce "tableau" il faut savoir que je tire mes influences de TOUT ce qui peux ressembler de loin ou de près à un dessin. J'estime que l'art n'est pas visible que dans les musées parce qu'à chaque coin de rue ou au détour d'un virage, on peut tomber sur des lettres ou autres dessins qui nous permettent, le temps d'un clin d'oeil et/ou d'un pas changer de la grise monotonie que représente à mon sens la ville... Je voulais représenter que l'art n'est pas propre et avant de l'être il doit passer par ce stade, cette apparente non finition qui pour certains pourrait devenir un style graphique. Pour ce qui est du personnage, c'est une de mes possibles représentations en tant que Junkey.



Pour celui ci c'est très simple, parfois mais souvent tout de même, mes inspirations viennent de mes sentiments, ce qui peut être assez frustrant parce que je n'arrive pas encore à retransmettre parfaitement mes états d'âme sur une feuille ou autre support. Toujours est il que ce mélange de tristesse et de colère dont les raisons sont si obscures que je les ai oubliées a plu.


Voilà pour ces dessins. En ce moment, pour une amie, je prépare un triptyque sur la Femme, c'est assez difficile pour moi car je n'ai que peu d'expérience en matière de Femme... Ca prend du temps, mais un "artiste" sans ambition est un homme mort alors bon, j'y arriverai et j'espère que ça lui plaira, je posterai sans doute des croquis de cette commande si le client veut bien.

Je suppose que je vous l'attendiez avec impatience alors voici ma rêverie du soir, sans doute qu'elle sera le fil rouge de ce blog. J'aimerai illustrer cette histoire parce que cet univers fait vraiment partie de moi... Bonne lecture, bienvenue en moi et bon voyage ^^


Aujourd'hui je me réveille au même endroit, au niveau de "l'ange", sa vision m'inquiète un peu, je ressens une tristesse indéfinissable quand j'essaie de fixer son regard. Je ne m'attarde pas, j'hésite cependant à explorer l'extérieur luxuriant (la mélodie extérieure me fait un peu peur pourtant, comme si le monde était agité...) et l'intérieur un peu plus calme, je suis oppressé, je sens une douleur que je n'explique pas, elle ne vient pas de moi, j'ai peur que ma présence soit indésirable, mais je me dis que ce monde a les moyens de m'éliminer. Je décide alors de rester à l'intérieur la tour et de chercher un moyen d'accéder aux autres étages. Je tourne autour des statues représentant ce qui semble être la faune et la flore de Symphoni, je remarque un serpent immense doté de 2 rangées d'immenses membranes sur son ventre, j'ai cru aussi comprendre que les statues étaient des mises en situation, l'animal ne touche pas le sol... j'espère qu'il n'y a pas d'animaux plus grands, je m'attarde un peu sur la précision de la sculpture, j'ai parfois l'impression,  dans ses mouvements de lévitation que la chose est vraiment vivante et qu'à tout moment pourrait m'enserrer dans ses anneaux... je pense plutôt qu'il m'écraserais, j'estime sa taille à une trentaine de mètres et son diamètre à 3 mètres. Je suis maintenant à l'autre bout de cette salle pharaonique, je remarque une immense membraneau dessus de laquelle lévite une plateforme stylisée, instinctivement, je monte dessus. Un léger bourdonnement se fait entendre, la plateforme monte, pourtant je n'entend rien, je me dis que sur Terre un tel dispositif tuerai à cause de la pression accoustique. Perdu dans mes pensées je ne me rends pas compte que "l'ascenceur" s'est arrêté au centre d'une baie vitrée panoramique.
Ce que je vois me coupe le souffle! Je suis extasié devant la beauté des couleurs qui pourtant n'ont rien de différent avec celles "d'ou-je-viens". Je vois des architectures impossibles, des arbres enlaçant des immeubles, des immeubles de tailles surhumaines enlaçant des arbres avec une volupté, une sensualité qu'aucun architecte censé n'oserait imaginer. Ces formes! Ces courbes! Parfois cassées par un angle bien placé qui élève chacune de ces structures au rang d'oeuvre d'art. Ces tours pourtant immenses mais ou on ne ressens aucune verticalité. Je me remets en tête (tant bien que mal) que je suis dans une ville , certainement construite par Ceux du Premier Mouvement. 
Je lève la tête pour m'adonner finalement à mon passe temps favori, donner des formes aux nuages, après quelques errances et avoir remarqué quelques roses aux épines en forme de bouches et autres méduses, je vois quelque chose qui m'inquiète, je recule d'un pas, je le fixe à nouveau, Ce nuage noir, fier dans l'immensité bleue, il grandit et tous les autres nuages qu'il touchent virent au noir encre et grandissent à leur tour. Telle une maladie, ils envahissent le bleu azur du ciel pour ne laisser place qu'aux ténèbres, j'ai l'impression d'assister à l'apocalypse. Soudain, un flash rouge m'aveugle, j'ai l'impression d'avoir du sang dans les yeux et me rends compte que ce n'est pas qu'une impression mais je n'ai pas le temps de me remettre de ce choc, un cri assourdissant fait passer mes mains de mes yeux à mes oreilles, j'ai l'impression d'entendre toute la douleur du monde, c'est insoutenable les vibrations me font mal, j'ai l'impression que je vais exploser. Je ne tiendrais pas un second coup de ce qui semble être la foudre de Symphoni, mes tympans sifflent, j'ai l'impression qu'un taureau m'est passé au travers en réarrangant mes oragnes au passage, je nettoie mes yeux. Ce que je vois alors défie mon imagination, l'éclair est là ! Permanent! sifflant comme un serpent. Sifflement auquel la terre répond par un cri féminin assourdissant. Je vais devenir sourd! Mes tympans vont éclater! Mais je n'arrive pas à quitter des yeux ce spectacle de la foudre frappant et restant là immobile, comme si elle attendait quelque réaction d'un sol que je pensais inerte. Ce que je vois et entend alors me fais penser que je devrais vraiment m'ouvrir à toutes les impossibilités probables en cet univers. Le cri se transforme en puissante mélodie, comme une armée de barytons. Un chant grave, lent et d'une puissance indescriptible résonne dans toute la nature même la tour ou je suis qui ne bronchait pas jusque là se met à vibrer au son de cette mélodie, je remarque que les memebranes vibrent autour de moi comme une réponse à un appel guerrier. La mélodie s'amplifie encore et encore, mon corps est broyé sous la puissance de ce chant, j'ai l'impression d'être mort et pourtant quelque chose (ou quelqu'un) me maintient debout pour que je puisse continuer à sentir et observer la toute puissance, ou alors me montrer mon impuissance et ma faiblesse quant aux énergies en présence... Malgré tout ce que je vois me fait halluciner. Je vois au lointain, une membrane immense, je repense au serpent que j'ai vu et constate avec une horreur teintée d'admiration que cette statue n'était qu'une réplique de plus petite échelle. J'essaie alors tant bien que mal de trouver ce que le serpent "attaque" at au même moment, le chant s'arrêta. une vibration me fit comprendre que l'éclair retoucha le sol. Ce qui se passa ensuite ... Un bruit de basse me projeta contre la vitre opposée sans que je n'aie eu à toucher le sol j'estime mon "vol" au diamètre de la tour, ce fut long. Je n'entend plus rien, j'ai vraiment mal, je lutte pour ne pas tomber dans les vapes, je sais que je ne tiendrais pas longtemps à ce rythme, il ne me reste que la vue comme sens viable, les autres étant étourdis par la douleur. Mais ce que je vois, ou ce que je crois voir. Un immense éclair vert partant du sol et zigzaguant dans les cieux je vois les vitres trembler et exploser ma vue se brouille, je suis triste que ces titans doivent se battre, sans doute pour un territoire. Il n'y a plus d'éclairs, le silence semble être revenu, mais le ciel est toujours noir et pourtant j'y voit clairement, je vois des gouttes rouges qui s'abbatent mollement et grassement sur les vitres, cette sensation d'opression me revient, j'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose de vraiment grave à ce titan des cieux malgré tout. Je perds conscience.

Si vous avez des questions quant au début de ce rêve la réponse est simple, il y a un début à tout, et là vous prenez une série de rêves en cours soyez patients vous aurez l'épisode zéro plus tard...

Bon réveil


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