jeudi 29 septembre 2011

à nu.

Pensif, autant si ce n'est plus qu'avant de me retrouver dans cette ville d'hommes et de femmes en armures. Le cliquetis se fait de plus en plus lointain. Je regarde le sol, cherchant vainement des réponses. Je ne lève la tête que pour éviter les armes mortelles des passants silencieux. Moi aussi j'ai mon armure, forgée dans la douleur, le sang et les larmes. J'ai survécu à beaucoup de choses grâce à elle et je l'en remercie.
J'aurais peut être du faire plus attention à cette armure qui me ressemblait tellement mais qui n'était pas la mienne.
J'aurais du.
L'instant qui suivit, je me retrouvais à ressentir des choses sous le regard félin de l'armure. Qu'y a t-il en dessous?
Nous sommes seuls avec la lune et ses filles pour seules spectatrices.
Interdit.
Douloureusement, les plaques tombent, laissant paraître deux esprits nus, libres des entraves du passé, en face d'eux, l'impossible hypothèse d'un futur tel qu'on peut le concevoir.
Ils s'enlacent.
Le doux parfum la vanille emplit ce rêve de ses courbes et volutes sensuelles.
Doux atterrissage sur des lèvres.
La lune rit, les étoiles scintillent, je fonds et sur mes mains les restes de cette étreinte.
Seul.
Sous la lueur argentée je trace un symbole avec cette encre sur mon armure et la remet. Quelque chose a changé, mes veines brulent de cette sombre passion. Je ne t'oublierais pas aussi facilement apparemment et je ne semble pas en avoir envie. Les marques apparaissent sur mon corps. J'en veux encore, mais la réalité me rattrape.

J'espère la revoir...

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