mardi 7 février 2012

champs de justice...

Arrivée dans un monde que je crois reconnaître.
Je suis ébloui par la lumière bleue d'une pierre gigantesque et qui semble pleine d'énergie. A coté de moi, un homme à la peau de pierre semble pris dans des flammes qui font rougir sa peau. Son regard est intense et il me réchauffe. Il y a aussi une femme, dans une combinaison. Sous une cape rouge, il y a une immense arbalète cachée et elle en porte une autre à son poignet. L'homme enflammé part et une colonne de feu s'abat sur un guerrier avec une épée immense qui malgré le fait que son corps soit embrasé parvient à assener un coup violent que ce qui semble être mon partenaire. Au coeur d'un combat, la jeune femme au teint pale s'élance dans une roulade avant de décocher une flechette à la gorge de son adversaire. Mais la lame tranche directement dans la flamme alors qu'un déluge de feu s'abat. J'ai peur et la femme se met à poursuivre l'homme qui tournoie. Son regard m'intime de la suivre, mais je suis tétanisé. Elle prend alors son arbalète et cours plus vite, même moi je peine à la voir alors qu'elle effectue encore une roulade et atteint sa cible avec une précision qui devrait être mortelle mais il fuit toujours. Je me rends compte que mes poings sont serrés sur des lames étranges. Mu par l'instinct ou autre volonté, je cours comme un dératé pour achever le guerrier. Je suis interrompu alors qu'un hurlement se fait entendre. Me voilà sous une pluie de griffes acérées. Attendre que le pire passe. Son étreinte se relache finalement mais je recois un dernier coup qui manque de m'achever. Survivre alors que met à frapper de toutes mes forces et puis c'est mon tour d'abattre une pluie d'acier sur lui. Le vent de l'effroi, le loup garou couine de douleur alors que je rugis, la vie coule dans mes veines et je m'abreuve du sang qui coule. Il tombe lourdement et ne se relèvera pas. Elle aussi est morte mais je dois revenir car ils sont deux et je suis seul. Leur présence... La moindre erreur signerait ma fin mais je me lance. Ma course change et je passe à coté du guerrier sans qu'il me sente, sa lame est rougie du sang de la femme. Vengeance, précise et délicate je n'ai passer un coup précis mais mortel élargissant le trou qui commençait à se régénerer. Repartir dans les ombres alors que je me dirige dans un fourré je glisse encore à côté d'une femme manquant de me faire repérer. Un fusil immense dont un projectile manque de me toucher. J'attends calmement avant de repartir. Les morts sont à nouveau là et je sens de la colère et la haine dans les yeux de la femme qui m'observe. Mon reflet dans ses lunettes me fait comprendre que mon apparence ne peut qu'amener ce genre de sentiments. Ils arrivent tous et je souris à cette femme qui me le rend furtivement.
"Je fonce avec les ailes de la nuit"
Et je vole avec elle dans un territoire ou nous sommes invisibles, son arbalète tire sur cette femme qui se fait embrocher sur la pierre lumineuse, je n'ai qu'à achever le travail. L'homme embrasé abat encore un déluge de flammes sur le guerrier invincible mais il tombera après avoir brulé de l'intérieur. Le loup arrive et contraint la femme qui s'en sort de justesse et j'en profite pour lui lancer une de mes lames qui le ralentit avant de bondir pour la récupérer, il saigne et je vais encore apporter le coup final lorsqu'une balle à l'épaule m'interromps. Pris sur deux fronts, je porte un coup de queue magistral qui assomme la bête avant de fuir sous un déluge de balles. La jeune femme tire un carreau qui me sauve. Mes lames se disloquent, je me sens liées à elles et là ou porte mon regard elles se dirigent avant de disparaitre. le loup garou encore sonné alors que je m'approche subit une colère trempée dans l'acier. Le métal danse lacérant et sifflant, il survit et parvient à s'enfuir mais finit embrasé. L'odeur de la chair brulée. Partir à l'assaut et bondir tel un félin sur les corps gisants et fumants des victimes. Partir dans les ombres et s'évaporer légèrement. La lueur rouge du reflet des lunettes de la chasseuse dans le dos m'est désagréable alors que mes griffes s'ancrent dans le sol pour une poussée plus puissante.
"L'argent les purifiera"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire