Aucune honte, aucune culpabilité.
Je cours avec la marque du danger sur ce masque revêtu comme un défi à celui qui oserait l'enlever.
Je suis ce que je suis et c'est mon terrain de chasse sur lequel je me déplace alors que ta présence
se fait sentir. Alors que je porte enfin mes yeux sur toi, j'ai l'impression de me reconnaitre alors
je ne te ferais pas subir toutes ses choses et ne forcerai rien. Griffes et crocs ne proposent qu'une
douleur passagère là ou j'ouvre des plaies qui ne se referment pas. Ton regard et te gestes, je finis
par te rejoindre d'un bond. C'est peut être la couleur ou bien l'apparente différence de morphologie
qui fait naître cette lueur effrayée dans ton regard. Peut être parce que tu n'as que ces marques qui
t'observent et brulent ta peau? Fumée sombre à l'odeur de chair qui s'élève en volutes emplies d'un
mystère dont tu es la clé. Tu oserais alors poser ta main sur ce masque. Je te souhaite bon courage
et à demain si tu es toujours en vie, si tu reviens te glisser dans les ombres du jardin attendant un
combat dont tu te souviendras.
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