vendredi 10 février 2012

Une porte d'acier

Chaude sensation alors que je serre les poings. Je suis surpris par la sensation de métal contre mes pouces. Des pointes qui s'enfoncent dans mes paumes. Mon jardin. Plaisir des sensation retrouvées et anciennes, gestes conscients. Ascension et chute maitrisées. Je me hisse à un toit avec les muscles des bras qui brulent. L'escalade fut difficile et je regarde des griffes qui resplendissent d'un éclat parfait. Entre mes doigts se dessine une silhouette. Une présence que je connais. Posture défensive alors qu'un grognement glisse au travers de mes lèvres. Elle ne bouge pas mais je vois ses griffes bouger. Ce n'est pas ce qui attire mon regard. Je t'invite, toi dont les griffes ont changé mes lames, je t'invite dans jeu ou la victoire n'a aucune importance. Au delà des mots, des gestes et de l'encre sur des supports que tu n'imagines pas et laisser s'envoler l'imagination à travers des mondes infinis à travers lesquels on voyagera d'un simple pas. Je t'invite la ou tu n'es jamais allée. Une porte dans mon dos qui s'ouvre vers les sous sols du jardin. Ses mains sur ses hanches, son haussement de sourcil et le sourire narquois. Mimique typique d'un visage qui sent qu'on ne le prend pas au sérieux alors que quelque chose bouge dans son dos un dernier regard sur cette vision dont je doute du mouvement vers cette porte qui mène aux sous sols du jardin. Je pars en ne fermant pas cette porte, même si rien d'autre que moi ne passera par ce passage unique. S'évanouir dans le passage brumeux et les sensations de ce lieu en tout agréable. Retour aux origines. Parfum vanillé.

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