Le vent me porte des cris qui semblent lointains, je pose mon regard sous l'horizon et une immense ville apparaît. Ils ont peur de mon ombre. Ca m'amuse car je ne leur ferais rien. Et puis le nuage masque tout. Solitude dans la mer céleste et aucune envie de jouer dans les vagues invisibles. Ou sont parties les couleurs... Le petit être entre mes bras inspire doucement et expire doucement. L'éther nous englobe et je me dissouds. Sensation désagréable de picotements et l'être à la peau de saphir qui va tomber dans le vide. Dernier geste, je la dépose dans sur un nuage que je sais solide. Elle ne volera pas et je dois donc revenir. Une larme, dernier souvenir tangible comme un diamant d'un éclat glacé qui réveille l'enfant.
Je ne plus me maintenir dans ce monde...
Je ne plus me maintenir dans ce monde...
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