samedi 12 novembre 2011

Une fin.

Il pleut, et ca te martèle la peau. Tu as mal mais tu n'as nulle part ou t'abriter. Tu étais debout bravant les éléments et te voilà recroquevillé dans la boue en tentant vainement de préserver le peu de chaleur qu'il te reste. Tu as usé une énergie capable de créer des mondes, capable de t'emmener si loin... Tu ne voulais qu'un simple abri. Stupide petit être! Personne ne t'entendra ni te comprendra, il y a trop de bruit. Dans l'océan, c'est peut être cette larme qui fera la différence, mais elle contient le peu de chaleur qui te reste. Petit être ne tremble plus sous la pluie, elle l'a vaincu, ses poings se sont doucement desserrés et ton souffle c'est perdu, disloqué par les éléments. Petit être, ce n'est pas ta fin tu dois continuer de sentir la pluie embrasser ta peau. J'aimerais te dire qu'il fera chaud un jour, mais je ne dois pas te mentir, tu voudrais tant que ca s'arrête, mais on a pas toujours le choix et on fait avec ce que l'on a pas. Je ne peux que te souhaiter bien du courage petite chose maintenant froide et inerte, les fourmis ont déjà commencé leur travail nécrophage. Tu as toujours les yeux ouverts, ils crient pour toi. Je dois partir car d'autres rêves m'appellent.
Adieu.

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