lundi 24 octobre 2011

contemplation

Sur une des tours de mon jardin, j'observe et admire la beauté du paysage qui s'offre à moi.
Il fait beau et le soleil est radieux, il donne aux vitres des reflets d'argent.

De là ou je suis j'arrive à voir des arbres qui semblent encore plus hauts que mon perchoir. Perchoir sur lequel je ne suis jamais allé auparavant et loin des places ou je joue d'habitude. Mais je ne suis pas perdu, je ressens des choses comme l'ardeur du soleil, la caresse du vent frais qui équilibre les choses. Le bleu du ciel, l'aspect métallique des nuages et les traces de mes passages, souvenirs plus ou moins élaborés de voyages passés. Des couleurs jurant avec les nuances de gris de cette ville presque déserte. Quelque chose change dans le vent, il apporte quelque chose et je ne reconnais pas sa voix habituelle. Ca ressemble à une plainte presque inaudible, mais je me concentre...
Un appel lointain de la forêt, plus proche que ca en fait. Une tour dressée à l'extrême limite, grande et sans prises. J'aime à penser que c'est un des piliers protecteurs de mon jardin, mais quelqu'un y est en haut et m'appelle. Comme à chaque fois que c'est calme je laisse un souvenir, furtive beauté de ce panoramique, avec une note de musique. Je me rapproche du bord et respire un coup, je regarde une dernière fois, les voies naissent sous mes yeux toutes ces facons de parvenir à ma destination. Mon choix est fait et j'ai besoin d'améliorer ma souplesse. Je me concentre et saute. Surprenante détente féline qui me fait plonger dans le serpent de lumière que j'ai choisi. Je ne remarquerais que plus tard que celui ci était fait d'argent.
Réveil.

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